Chasse à mort
de Dean Koontz

critiqué par Martell, le 5 mai 2004
( - 60 ans)


La note:  étoiles
Le bon Dean Koontz
Watchers!
Parmi la cinquantaine de romans de Koontz, celui-ci est le plus représentatif de son oeuvre, prolifique autant que mineure. Un thriller parfaitement maîtrisé, son meilleur à mon avis.
Watchers est le titre original de cette histoire d'expériences militaires où de malheureux animaux servent de cobayes. Dès le premier chapitre (un chasseur qui se sent épié...) on entre dans une aventure qui ne nous laissera aucun répit.

Dans presque tous ses autres livres, la psychologie des personnages est sommaire ou inutilement complexe, heureusement, Koontz compense par des intrigues où l'action et la terreur ne manque pas. Ici, dans "Chasse à mort", il s'est véritablement surpassé avec une histoire riche autant au niveau des descriptions que du suspens comme tel. Et la rencontre entre Travis et Nora pour tenter de sauver 'Einstein' un magnifique golden retriever ne laissera personne insensible. Et la bête monstrueuse qui est au centre de l'histoire va se nicher facilement dans un recoin de votre imagination.

Ce n'est quand même pas, vous vous doutez bien, de la grande littérature. Sauf que si vous avez l'occasion de lire "Chasse à mort", juste pour le fun, n'hésitez pas, un bon test pour savoir le degré d'enfance qu'il reste en nous.


nb
version finale, revue et corrigée.
Un bon moment 8 étoiles

Suspense au rendez-vous mais pas seulement : « Chasse à mort » est aussi marqué par la présence d’un personnage des plus attachants, le Chien, renommé Einstein.

C’est peut-être ce qui fait la particularité de ce roman, une formidable histoire d’amitié entre les personnages principaux et cet « animal » hors norme qu’on se surprend à aimer au fil des pages.

A côté de cela, il y a, nettement moins sympathique, l’Autre, sorte de face obscur du Chien. Aussi terrifiant que le Chien est attachant…

Pas de la grande littérature, mais un excellent moment de détente, d’émotion et d’adrénaline mélangés.

Renaud - Liège - 57 ans - 15 février 2019


Royal cabot 7 étoiles

WATCHERS est l'oeuvre la plus commerciale de Dean Koontz. Comme d'habitude, celui-ci observe une totale carte blanche avec la réalité et le récit contient quelques détails intéressants à connaître même si on est là dans la science-fiction la plus populaire. Toutefois, on est tous contemporain de son époque qu'on le veuille ou non, la science avance en tout temps et personne ne peut la prédire ; ni le scientifique le plus futé du monde ni la voyante du coin !

Encore que dans WATCHERS il faut accepter ces expériences génétiques fabuleusement réussies et ce personnage de chien qui parle. Einstein, c'est son nom (et non Brian), est un golden retriever qui discute en effet avec ses maîtres et qui lit des romans. Bon, pourquoi pas ?

Il y a bien des humains qui pensent, raisonnent, et agissent comme des chiens toute leur vie en étant persuadés du contraire.

WATCHERS est donc en définitive une pure histoire de série B avec en prime un fond gentillet qui nuit d'ailleurs au tout. C'est bien fait et cela possède tous les ingrédients du peuple qui ne se plaindra pas. Dedans, j'ai bien aimé entre autres le portrait de cette vieille fille qui finira par devenir son absolu contraire.

Avec en prime un tueur très civilisé et très poli qui croit en la vie après la mort.

Antihuman - Paris - 41 ans - 2 octobre 2017


Original mais sans grand relief 7 étoiles

Ce roman fantastique se révèle agréable à lire sans toutefois nous emporter pleinement.
Certes le scénario a le mérite d'être original mais tout est prévisible et donc sans grand suspense.

Les personnages présentent peu de relief, en particulier Nora dont le profil n'est pas du tout crédible; une telle transformation en un temps aussi court c'est hautement improbable. Seul Einstein, le golden retriever issu de manipulations génétiques est réellement attachant, avec la présence d'un comportement canin tout à fait naturel, et d'une réflexion humaine, qui même si elle reste naïve n'en est pas moins réelle.

L'histoire, quant à elle, est bien rythmée et parsemée de scènes angoissantes, qui pour le coup sont très bien écrites.
Mais l'ensemble reste quand même sans grand relief et ne restera pas longtemps dans les mémoires.

Ayor - - 51 ans - 19 juillet 2015