Mirumo, Tome 7 :
de Hiromu Shinozuka

critiqué par Koolasuchus, le 12 juin 2017
(Laon - 35 ans)


La note:  étoiles
L'amour sentimental
Monsieur Dark, le grand méchant, décide de suspendre temporairement ses plans contre Mirumo. Cela laisse donc le champ libre aux muglins et à Kaede de vaquer à leurs occupations et tant mieux car la Saint-Valentin approche à grands pas. La jeune fille décide donc de confectionner un gâteau au chocolat pour Yûki, mais comme d'habitude Hidaka et Matsutake sont là pour gâcher la fête. Cette histoire se déroulant sur un seul chapitre est sympathique mais un peu prévisible, heureusement que Mirumo et ses facéties sont là pour nous faire rire. Dans le deuxième chapitre le pauvre Mirumo a attrapé le rhume des muglins mais également des humains ce qui donne des effets secondaires surprenants. Un peu plus original que le précédent, ce petit récit m'a fait bien rire et nous offre quelques moments bien savoureux.

La dernière partie est bien plus longue, Kaede découvre que sa meilleure amie en pince pour un garçon et décide de les aider à se rapprocher. Bien évidemment cela ne va pas être aussi facile, surtout qu'à cause de cela, elle se brouille fortement avec Mirumo qui décide d'aller squatter chez Yashichi, au grand désespoir de ce dernier. Même si l'intrigue permet de mettre en avant Etsumi, l'amie de Kaede qui faisait plutôt de la figuration jusqu'ici, elle ne m'a pas plus plu que cela. En effet Kaede n'apprenant décidément pas les leçons de ses erreurs se mêle encore de ce qui ne la regarde pas et se montre fort injuste avec Mirumo tandis que le couple que forme Etstumi et Kanna ressemble fortement à celui de Papi et Murumo, à croire que l'auteur n'aime que les relations amour-haine. De plus la mère de Mirumo et de Murumo (la reine des muglins donc) fait son apparition dans le monde des humains mais elle est totalement sous-exploitée et elle a une personnalité très effacée, je pensais pourtant qu'avec ses deux garnements de fils elle aurait plus de caractère.

Une fois n'est pas coutume, le tome se termine par deux petites histoires bonus. Dans la première on apprend pourquoi Mirumo a aussi peur des fantômes tandis que dans la deuxième Rirumu tombe en adoration devant un film à l'eau de rose et essaye de convaincre tant bien que mal l'élu de son cœur à suivre la même voie que le couple du long-métrage. Ces deux petits récits sont plutôt drôles, notamment le deuxième, et permettent de développer un peu le personnage de Rirumu, même si c'est pour encore la cantonner dans son rôle d'amoureuse transie mais passionnée.

En se concentrant plutôt sur des tranches de vie que sur l'intrigue principale ce volume de Mirumo est donc moins prenant. Cela reste toujours amusant à lire mais le fait qu'il n'y ai pas d'avancée réelle dans l'histoire donne quand même une impression de remplissage, dommage.