La lune tortue
de Alice Hoffman

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 22 avril 2004
(Montréal - 54 ans)


La note:  étoiles
Prix Dashiell Hammett 1993
Un mélange de meurtre et magie sous le soleil de Floride dans une petite ville appelée Verity. La ville se met à bouillir lorsque l'humidité et la température s'élève en mai. Une jeune divorcée est assassinée. Keith, un garçon rebelle, s'empare du bébé de celle-ci et part en fugue par instinct afin de protéger l'enfant menacé. Sa mère et un policier au
passé tragique tenterons de résoudre le mystère.

Voici la trame de fond de ce roman qui est catégorisé, probablement à tort, dans le genre policier. L'intrigue du meurtre est plutôt une excuse pour raconter l'histoire de ces personnages torturés. Le talent de Hoffman réside justement dans l'élaboration des portraits de ces protagonistes. L'écriture est charnue et colorée mais aurait pu profiter
de plus de dialogues afin d'aérer le récit.

Un livre intéressant qui développe bien le sentiment d'étouffement des gens sous la chaleur et la quête d'un chemin de vie mais bon, rien de révolutionnaire.
Captivant 8 étoiles

Le premier roman que j'ai lue d'Alice Hoffman l'année dernière et qui depuis, est devenue une de mes auteurs préférés. La Lune Tortue est un roman ensoleillé et sombre tout à la fois, qui nous tient en haleine du début à la fin. Pour une introduction à Hoffman, c'est un bon début.

Janiejones - Montmagny - 38 ans - 10 mai 2007