Zone B
de Marie Hermanson

critiqué par Antihuman, le 17 avril 2017
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
Vol au-dessus d'un nid cucul
Basé sur l'expérimentation psychiatrique, Zone B introduit quelques détails amusants et anecdotiques sur cette discipline mais sans jamais aller au-delà ni en approfondissant son noyau dur consacré à la recherche. Du reste, j'ai trouvé sa narration à la « Harry Potter en psychiatrie » assez simpliste voire limite côté réalisme.

Le lecteur non-néophyte réalisera tout de suite le but typique de Marie Hermanson ainsi que l'issue finale de ce roman faussement twin-peaksien, et surtout très normalisé pour plaire au public mainstream. On est appâté au début par des événements qui sortent un tant soit peu de l'ordinaire pour finalement être dirigé vers une sortie baveuse digne d'un vendeur de portables (clairement sans grande vision !)

Donc les petits oiseaux et l'amûûûrr qui nous sauvera tous, bien sûr...

Et puis d'aucuns trouveront dommage que l'on déconsidère une profession une fois de plus à l'aide de leitmotivs si grossiers.