Le passage
de Louis Sachar

critiqué par Laudesp, le 20 avril 2004
( - 35 ans)


La note:  étoiles
on ne peut faire mieux
J'ai lu ce livre mais ça remonte à 2 ans peut-être et j'en garde vraiment un très bon souvenir, émouvant, palpitant et vraiment une envie de savoir comment va se finir cette histoire .
A dévorer
Un bel honneur aux adolescents, cela donne de l'espoir ! 6 étoiles

L'histoire : Un adolescent est accusé d'avoir volé des chaussures, il doit travailler pour cela plus d'un an dans un camp.

Mon avis : On découvre petit à petit que cet adolescent a des valeurs (il tiens ses parents au courant, il n'est pas violent vers les autres, il sauve un de ses camarades, il prend le temps d'apprendre à lire à un de ses camarades ..), il ne se plaint à aucun moment même si ses besoins basiques ne sont pas assurés (sécurité - il est avec des délinquants, toit - il dort sur un lit de camp, nourriture - il est dans un endroit très chaud où il y a peu d'eau). Nous assistons à son évolution (il perd du poids, il prend de l'assurance...). C'est écrit sous forme de fiction car ce type de camp n'existe pas dans la réalité. L'auteur a très bien géré le dénouement de l'histoire. Je ne vous en dis pas plus ....

Hirondelle4 - Paris - 44 ans - 15 février 2015


Vraiment sympa et drôle 8 étoiles

Stanley Yelnats est un jeune garçon qui se trouve devant le juge pour enfants. Il est condamné pour avoir soi-disant volé une paire de baskets appartenant à un joueur mondialement connu. Ces baskets étaient mises aux enchères pour une oeuvre de charité. Il est donc condamné, soit à quelques jours en prison, ou quelques mois au Camp du Lac Vert. Comme Stanley n’est jamais parti en vacances, il pense découvrir la joie des colonies de vacances et choisit le Camp du Lac Vert.

A son arrivée, il descend du car où il est retenu prisonnier et découvre avec étonnement qu’il n’y a pas de lac au Camp du Lac Vert, ni de verdure d’ailleurs. Il n’existe qu’un espace de terre séchée avec des trous de 1m50 de diamètre, juste la longueur d’une pelle, mais le plus horrible est la chaleur qui persiste et pas le moindre coin d’ombre. Mais que cherchent le directeur et Mr Monsieur ?

Lorsque Stanley découvre ce décor, il maudit son horrible-vaurien-d’arrière-arrière-grand-père-voleur-de-cochon. Il y a plus de 100 ans, son arrière arrière grand père, le premier de la lignée de Stanley Yelnats, avait promis à une veille dame de l’emmener en haut de la montagne. Malheureusement il oublia sa promesse, et la vieille dame lui jeta un sort, à lui, et à sa descendance. Lui, et ses petits et arrières petits enfants, se retrouveront toujours au mauvais endroit au mauvais moment.

Dans la même lignée que les Goonies, c’est un livre pour pré-ados et ados mais aussi pour adultes, fort amusant. Les aventures de Sac à Vomi, X-Ray, de L’Homme des Cavernes, d’Aisselle et bien d’autres, vont en faire rire plus d’un.

Cette oeuvre a été adaptée au cinéma par Disney sous le nom de La morsure du lézard.

Julieh - - 43 ans - 5 octobre 2006


un souvenir d'évasion pure qui s'en dégage 9 étoiles

J'ai lu ce livre il y a 4 ou 5 ans, et c'était à l'époque une des seules fois où un livre m'avait autant envoûté. Il a même contribué à me donner le goût de la lecture. J'me souviens toujours de ce Zéro, et des ces trous de un mètre cinquante.
Si t'es jeune, lis-le.

Elmejeco - - 36 ans - 10 septembre 2005


Holes 8 étoiles

un peu de précision sur l'histoire....
Le jeune Stanley Yeltnas se retrouve dans un camps de travail pour jeunes délinquants en plein désert pour avoir eu la malchance de recevoir sur la tête les chaussures d'un célèbre basketteur. Tous les prisonniers doivent exécuter chaque jour un travail absurde : creuser un trou d'un mètre 50 de large et de 2 mètres de haut. Les conditions de vie sont très dures : le soleil qui tape et qui brûle, le manque d'eau, les malveillances, les lézards mortels... et les pauvres creuseurs de trous ne savent même pas pourquoi ils le font ! Jusqu'au jour où Stanley découvre quelque chose, et alors tout se précipite, jusqu'à la fin totalement inattendue, et très bien trouvée.
Le titre français est quelque peu absurde : l'original est "Holes", et a priori on ne comprend pas quel peut être ce "passage" inventé par le traducteur. Mais il est juste dans le sens où cette épopée dans le désert révèle Stanley Yeltnas à lui-même. De balourd et passif il passe à héros.
C'est très rafraîchissant, plein d'imagination et de trouvailles, drôle, avec des retournements inattendus, bref, de l'excellent divertissement. A lire à 13-14 ans...

Bérénice - Paris - 38 ans - 19 juin 2004