Je pense pas que cette biographie vaille celle de Gilles Verlant. Gainsbourg Confidentiel m'a paru particulièrement décousu. On ne démarre pas de son enfance jusqu'à sa mort. L'auteur parle des femmes de sa vie (Gall, Bardot, Birkin, Bambou) puis des styles musicaux qu'il a utilisés (le jazz, le reggae, le rock) puis les autres formes d'art auxquels il se sera frotté : la peinture, le cinéma, la pub, la littérature. On va en avant, en arrière, en avant, en arrière, quitte à se répéter.
Ça oui, les 1001 vies de l'homme à la tête de chou. Il n'y a pas tromperie sur la marchandise. Il continuera de fasciner pour son côté touche à tout. Le Gainsbourg tendre, sensible et cultivé puis le Gainsbarre vivant la nuit, apparaissant hagard sur les plateaux télés, toujours à moitié bourré, prêt à tout pour un bon mot. Il avait besoin d'être aimé. C'est ce que je retiendrai du bouquin de Pierre Mikaïloff.
Incertitudes - - 40 ans - 4 septembre 2021 |