The End Of The World Running Club
de Adrian J Walker

critiqué par RayUnion, le 3 décembre 2016
( - 66 ans)


La note:  étoiles
Les coureurs de la fin du monde
Une collision terrestre avec des météorites se produit avec impacts multiples au Royaume-Uni. Le résultat est catastrophique : les villes sont détruites, les forêts sont brûlées, les fleuves sont sortis de leurs lits, les montagnes sont renversées. Partout c’est la désolation. La famille Hill, vivant en Écosse, a eu le temps de se réfugier dans la cave de sa maison. Les quatre membres de la famille resteront confinés là pendant deux semaines avant d’être secourus par l’armée. Plus tard alors qu’Edgar, le père, participait à une mission de ravitaillement, sa femme et ses deux enfants ont été emmenés par les Sauveurs, une étrange organisation mondiale qui s’est donné pour objectif d’évacuer l’Europe sinistrée. Ses bateaux partent des Cornouailles direction l’hémisphère sud moins touché que le nord. Pour retrouver sa famille Edgar va essayer de rejoindre le point de départ des bateaux. Il n’y a plus de moyens de transport, ni d’essence, le seul moyen d’y arriver c’est à pied, en marchant ou en courant.
Excellent roman, rythmé et haletant.
Ça manque de punch ! 5 étoiles

En Ecosse, Edgar est un père de famille qui a un peu de peine à assumer son rôle. Sa femme Beth vient de mettre au monde Arthur qu’elle allaite et doit s’occuper également de la petite Alice âgée de deux ans. Un jour, un cataclysme est annoncé par les médias : une météorite doit percuter la Terre. Les habitants sont priés de se mettre à l’abri au plus vite. Disposant d’une cave, Edgar s’y enferme avec toute sa famille après y avoir stocké quelques bouteilles d’eau minérale et de la nourriture pour une quinzaine. De moins chanceux que lui tambourinent à sa porte, mais il ne leur ouvre pas. Parviendra-t-il à réchapper de la catastrophe annoncée ?
« The end of the world » est le premier tome d’un thriller présenté sous forme de feuilleton. Il se passe assez peu de choses dans ce premier épisode en dehors d’un huis clos assez oppressant. La mise en route de l’histoire et la présentation du décor et des personnages sont tout ce qu’il y a de laborieux. Le lecteur sent beaucoup trop que l’auteur « tire à la ligne » comme on dit ! Le style est quelconque, la narration très délayée et la traduction semble parfois manquer un peu d’élégance. Cette méthode consistant à offrir un épisode gratuit pour inciter le lecteur à se procurer la suite semble atteindre ici ses limites. Pour vraiment passionner, il aurait fallu un autre traitement de cette histoire, quelque chose de plus rythmé, de plus punchy, de moins lent et de moins statique.

CC.RIDER - - 66 ans - 28 mai 2017