La Belle Epoque
de Michel Winock

critiqué par Veneziano, le 4 novembre 2016
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
L'évolution sensible d'un pays, ni paradis ni enfer
La Belle époque est la période allant de 1900 à 1914, et commence plus probablement en 1896. Son nom lui est donné après la Première guerre mondiale, car elle a été idéalisée. Après coup, il en est rappelé qu'elle a connu ses éléments d'exclusion et de misère. La réalité est évidemment intermédiaire.
Qu'en est-il ? Economiquement, la France connaît une forte croissance. Socialement, la bourgeoisie domine l'entreprise et le politique, les ouvriers deviennent une catégorie nombreuse et fragile. Politiquement, les radicaux marquent le nouveau régime de leurs idées et la gauche s'installe dans le paysage politique. Globalement, la République entérine son assise dans le pays et fait oublier le Second empire qui a sombré en 1870.

Ce livre constitue la transcription revisitée pour le grand public d'un cours universitaire. Sa dimension est assez ample, le ton reste didactique et s'avère bien accessible au grand public. Il y est donné à découvrir un monde en évolution. Les dynamiques y sont bien restituées, ce qui donne envie d'aller au bout de l'ouvrage et d'approfondir. Il est très intéressant.