Y a de l'action !
de San-Antonio

critiqué par Pierrot, le 31 octobre 2016
(Villeurbanne - 72 ans)


La note: étoiles
Un Dard, et ça repart !
Résumé :
Cette nouvelle enquête est commandée par le boss lui-même. Elimer un super prédateur surnommé « Hyène ». Et d’entrée… Une jeune fille connait une sortie précipitée du balcon d’un hôtel. Hélas, pour San Antonio, il y a erreur sur la marchandise qui se retrouve pour ainsi dire… dans de beaux draps.
Après le très bon « Faut être logique » je redouble d’inactivités en lisant « Il y a de l’action » où de nouveau Frédéric Dard m’épate autant par sa verve que par l’intrigue.
Un bon moment.
Extrait :
Le Mahousse a déjà débarrassé sa choucroutée. Il s’arrache des petits serpentins jaunes de ratiches qu’il regobe aimablement.
-J’ai continué de penser, m’assure-t’il.
-Pendant dix minutes consécutives ! M’écrié-je. Ca revient à dire que tu as battu ton record.
-Débloque pas, mec. C’est pas le moment !
Se faire rabrouer par son inférieur hiérarchique, c’est un comble, hein !
Le Magistral est en verve.
-Attardons nous pas sur le fait de savoir comment s’y prend l’Hyène pour se glisser dans la peau des autres. Admettons qu’elle soye aussi fortiche que Fantômas…
-C’est cela, admettons, me résigné-je.
-Occupons-nous pas, non plus, de savoir si c’est un homme ou une gonzesse.
-C’est cela : ne nous occupons pas !
-Mais retenons un fait primordial, gars !
-C’est cela : retenons !
Il s’emporte.
-Décidément t’es le roi de la déconnanche, y a pas mèche de pousser sa gamberge jusqu’à sept mille tours avec tézigue !
-Pardonne, O valeureux penseur, toi dont le cervelet supporte les plus hautes températures de l’esprit ; pardonne et poursuit !

Ma foi, il le sied bien, ce type Dard !
Il y a de l'action 3 étoiles

Il y a de l'action, l'action se passe à Neuchâtel en Suisse, San Antonio va manger au restaurant du Boccalino à Saint Blaise là où Frédéric Dard avait ses habitudes, c'est le restaurant à Gilbert Facchinetti le président du club de Football Neuchatel Xamax. Autrement c'est un road movie ou plutôt un road roman de trois cent pages pile poil des mots alignés les uns après les autres. Des pages et des pages fatigantes et harassantes ,on se lasse vite et on espère en terminer au plus vite. Pis c'est facile des explications à en plus finir pis après c'est édité à un million d'exemplaires et vendu au kiosque. Bonne baignade les vacanciers.

Obriansp2 - - 54 ans - 28 janvier 2017