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La Pieuvre critiqué par Ayor, le 20 septembre 2018 La note: 
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| Du lourd | |||||||
| Jacques Saussey est une valeur sûre en matière de thriller, et ce n’est pas ce roman qui le démentira. Il est préférable de lire cette œuvre avant « Ne prononcez pas leurs noms » qui lui fait suite directement, ce qui non seulement permet de faire les liens correctement mais surtout de ne rien dévoiler de l’ensemble de l’intrigue. Celle-ci d’ailleurs est une fois de plus limpide et fort prenante, le rythme est soutenu, et les chapitres courts, alternant les pérégrinations et les points de vue des principaux personnages, ne laissent que peu de répit et incitent continuellement le lecteur à tourner les pages. L’analyse d’une balle, retrouvée dans la tête d’un malfrat, permet de faire le lien avec le meurtre du juge Heslin, le père de Lisa, perpétré il y a une vingtaine d’années alors qu’il était pressenti pour devenir ministre de la Justice. L’affaire est confiée au capitaine de police Daniel Magne, compagnon de Lisa, et qui, au risque de la trahir et sous la pression de sa hiérarchie, ne dévoile rien à cette dernière. |
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