Une veuve dort seule
de Stanislas-André Steeman

critiqué par Catinus, le 5 octobre 2016
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
Pas mal
En guise de résumé, ce passage du roman : « Tu t’appelles Durand, prénom : Christine. Ton mari éparpille son fric dans les casinos, joue les coucous. Tu attends un enfant de lui avant Noël. Ça te plairait de porter le deuil, mais tu n’as pas le cœur à opérer toi-même. Tu m’as demandé de te dépanner en me prenant par les sentiments et j’ai pas dit non. »

J’ai bien aimé les deux premières parties. La troisième est assez déroutante : roman, fiction, réalité tout se mélange … surtout que la réalité, c’est encore de la fiction. Hé ! D’autres lecteurs ont éprouvé le même sentiment. Ainsi, ce passage dans la postface : « Rien de surprenant au fait que ce livre semble avoir déconcerté quelque peu le public habituel de l’écrivain. »

Les critiques français ont surnommé S.A. Steeman, le « Simenon belge », oubliant que Simenon l'était aussi…


Extrait :

On ne tue pas un homme quand on répugne à vider une volaille.