En effet, j'ai vraiment adoré ce livre en son temps. Un livre dur comme la haine que Noburo porte à Ryuji, dur comme tous les gamins de sa bande. Difficile aussi de faire admettre à un gamin, passionné par la mer, que l'on a pu abandonner sa passion pour une femme ! On en perd tout prestige pour ne devenir qu'un homme comme n'importe quel autre.
Mais nombreux sont ceux à qui cela est arrivé au jour où ils ont choisi, ou ont été obligé, de changer ce qui était leur vie.
Chez les Amérindiens seul le respect de l'âge et la sagesse qui l'accompagne permettait à de grands chefs de conserver un certain prestige alors qu'ils ne pouvaient plus combattre. Ils avaient fort à faire pour réfréner la fougue des nouveaux jeunes guerriers pour lesquels leurs actes de guerre n'étaient jamaios que du passé. Donc sans grande valeur...
Jules - Bruxelles - 80 ans - 22 mars 2004 |