Une année de neige
de Christian Signol

critiqué par Jasmine, le 21 mars 2004
(Saint-Denis-les-Bourg - 61 ans)


La note:  étoiles
La volonté de guérir
La leucémie menace la vie de Sébastien, qui n'a plus qu'une envie, fuir cette banlieue grise et terne où il habite avec sa mère impuissante pour aller vivre chez ses grands-parents dans le Lot à Millac.
Le garçon de dix ans pense qu'eux seuls pourront le sauver et éloigner cette peur de la mort qui lui serre la poitrine. Car là-bas, dans le magnifique décor de la petite ferme familiale, Sébastien redécouvre la nature sauvage, les animaux et toute cette beauté qui n'existe pas dans les grandes villes. Mais surtout près de ses grands-parents, il a la certitude qu'il va guérir. Sébastien se bat et trouve le courage avec l'aide de sa grand mère d'affronter la maladie qui l'affaiblit chaque jour de plus en plus. Christian Signol est pour moi un romancier-poète. Il décrit si bien la beauté des paysages de cette contrée, que dans tout le livre, on se dit qu'on est obligé de se battre même devant une maladie très grave pour ne pas quitter tout ça.
C'est un livre très émouvant, profondément humain qui ne manquera pas de vous arracher des larmes.
Alors bonne lecture.
Du baume au coeur... 9 étoiles

... Ce baume indispensable pour combattre une maladie cruelle et sournoise, Sébastien l'a trouvé auprès de ses grands-parents. Point d'effusion ni de démonstration superflue, les regards parlent seulement, les gestes sont précis et la présence, indispensable et vitale pour cet enfant un peu perdu, est sans limite.

Ce livre est un véritable bol d'air, pour qui souffre et désespère, je crois. La simplicité, la bonhomie de ces anges gardiens que Sébastien sollicite apportent un plus à sa lutte face à la maladie. Des choses simples, des promenades au bord de l'eau, les plus petits plaisirs sont bénéfiques à cet enfant, ces petits riens lui rendent une telle force.

J'avais découvert M. Signol avec "Ils rêvaient des dimanches", ici je le retrouve tout en délicatesse, en pudeur, avec, toujours, cet amour de la terre et de la campagne.

Nathafi - SAINT-SOUPLET - 57 ans - 12 février 2014


Une belle leçon de courage 10 étoiles

C'est mon premier livre de cet auteur, et ce ne sera certainement pas le dernier. J'ai beaucoup aimé son style, qui est simple et efficace.
L'histoire racontée dans ce roman est bouleversante, ce garçon qui est atteint d'une leucémie, mais qui décide de se battre contre sa maladie, est une belle leçon de courage. Avec le soutien de ces grands-parents il luttera contre ses propres peurs et fera face à de nombreuses épreuves la tête haute.
L'auteur sait trouver les mots justes qui touchent le lecteur, il décrit avec beaucoup d'amour les rapports humains, la beauté des choses simples de la campagne et des sentiments.
Je ne suis pas un grand amateur des romans du terroir, mais il faut reconnaitre que ce livre est beau. Il m'a plu, et m'a beaucoup touché. J'en recommande donc la lecture à ceux qui ne connaissent pas cet auteur, et je pense que comme moi, ils seront surpris.

Laurent63 - AMBERT - 50 ans - 18 octobre 2010


Agréablement surprise 7 étoiles

C'est le premier roman de Christian Signol que je lis. Habituellement, ce genre de roman n'est pas trop ma tasse de thé, et pourtant, j'ai aimé celui-ci. Effectivement, il y a de la vie dans ce roman, même au niveau des personnages secondaires. Un roman court, qui se lit très bien et qui m'a donné envie de lire d'autres romans du même auteur.

PA57 - - 41 ans - 30 mai 2008


Hellébore : rose de Noël 7 étoiles

Sébastien a dix ans. Il vit en banlieue parisienne , seul avec sa mère puisque son père les a abandonnés. Sébastien ne comprend pas et ne vit pas heureux dans ce milieu triste et désincarné. Et puis la leucémie le rattrape, et le ronge peu à peu. Il exprime alors, comme un appel au secours, son envie de retrouver les seuls êtres et le seul pays qui lui aient donné amour et affection : ses grands-parents, dans le Lot, d’où est originaire sa mère. C’est ainsi qu’il se retrouve confié à ses grands-parents alors qu’il est aux portes de la mort, dans une ferme au fond du Lot.
S’ensuit ce que Christian Signol excelle à faire : raconter une histoire, impliquant un enfant aves des grands-parents, dans un décor généralement de terroir. Et c’est bien ce qu’il réalise dans cette « année de neige », qu’il fait bien puisque l’issue de l’histoire est parfaitement préservée jusqu’à la fin.
Ce n’est pas simpliste. Les personnages secondaires ont également de la chair et Christian Pagnol ne nous sert pas du pathos à en-veux-tu-en-voilà. Une belle histoire.

Tistou - - 68 ans - 13 juin 2007


L’ultime bataille 8 étoiles

Il n’est pas facile d’écrire un récit abordant la maladie d’un enfant sans se vautrer dans le mélo primaire. Signol évite tous les pièges avec des personnages qui puisent leur force dans l’espoir au lieu de se laisser aller au défaitisme. Les grands-parents de Sébastien sont des ruraux de peu de mots, habitués à la rudesse de la vie, qui simplement par leurs attitudes vont donner tous les outils à ce dernier pour se battre contre la leucémie.

C’est joli et d’une grande pudeur. Le genre de roman qui fait du bien à lire.

Aaro-Benjamin G. - Montréal - 55 ans - 29 décembre 2005


La force de l’amour 9 étoiles

L’amour inconditionnel de la grand-mère et du grand-père va faire progresser Sébastien vers la guérison.
Ce petit garçon va d’instinct se réfugier dans le cocon chaleureux de leur maison à la campagne. Il y a été heureux pendant les vacances, avant que cette maladie ne lui tombe dessus.
Nous suivons pas-à-pas le chemin de Sébastien vers cet amour que ce grand-père ne sait pas comment lui prouver, les effusions ne sont pas habituelles chez eux, mais il lui donne de l’espoir, cette chose si importante quand on est atteint d’une maladie grave.
La grand-mère, de son côté, ne le laisse pas seul pour affronter les examens et le lourd traitement, malgré son angoisse de l’hôpital.
Christian Signol a le don de distiller l’amour de ses personnages à petites doses mais, au bout du compte, l’amour tout court, sans conditions, n’est ce pas la meilleure chose qui puisse exister dans ce monde de fous ?
Une belle leçon de vie qu’il nous donne avec Une année de neige. Bravo.

Gilou - Belgique - 76 ans - 24 mars 2004