La mythologie pour les nuls
de Christopher W. Blackwell, Amy Hackney Blackwell

critiqué par Antihuman, le 28 juillet 2016
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
Des professeurs nuls
Cette version de la mythologie, très Américaine, cultive une idée de l'Olympe qui semble sortie d'un dessin animé simpliste: ainsi, une fois de plus, Dionysos est surtout une PLV pour vendre du vin ou en tout cas un dieu un peu bizarre et sûrement étranger. Bref, le métèque du film colonial dont on préfèrerait qu'il convienne aux canons politiquement corrects.

Par exemple qu'il soit un dieu du basket, un rapper black pas trop rebelle mais friqué, ou à la limite un homosexuel tellement opprimé. Hollywood nous offre aussi la plupart du temps de ces clichés réducteurs qui au final n'ont simplement rien à voir avec l'info de base. Ce n'est pas pour copier ce traître fourbe et laid d'Héphaïstos qui bout de punir les éventuels amants de sa femme mais bon, parfois la culture européenne est préférable. D'ailleurs, les Etats-Unis vont bientôt élire une cocue professionnelle comme présidente, alors si on les laissait tranquille ?

Mais s'agissant de la mythologie grecque - que l'on souhaite une certain condensé du tout, ou non - il vaudra mieux se procurer l'ouvrage de Commelin. Par exemple.

Sinon Zeus va se mettre en colère sur son nuage, je le sens !