Première personne du singulier
de Patrice Franceschi

critiqué par Monocle, le 26 juin 2016
(tournai - 64 ans)


La note:  étoiles
Quatre nouvelles.
Un fanal arrière qui s'éteint - Carrefour 54 - Le naufrage du lieutenant Wells - le train de six heures quinze. Deux histoires qui se passent en mer, deux autres pendant la guerre.
Le trait d'union de ces quatre courtes nouvelles est la question du choix. C'est très habilement construit et cela se lit avec facilité.
Je ne suis pas adepte des nouvelles, c'est par hasard que j'ai eu ce livre entre les mains. Comme je n'avais d'autre choix que de lire, j'ai lu et ce fut une très jolie expérience que je ne regrette pas.
Le personnage du lieutenant Wells m'a particulièrement impressionné. Cet homme en guerre contre tout y compris lui-même, en quête d'absolu, à la recherche surtout du bon choix quitte à se mettre au banc du monde

Très plaisante lecture.
Au bord du vide 2 étoiles

Première personne du singulier est une oeuvre profondément tragique qui plonge le lecteur dans les méandres de l'existence humaine. L'auteur nous entraîne dans 4 nouvelles où les personnages se retrouvent inéluctablement confrontés à des choix impossibles.
Chaque récit est une exploration minutieuse de la solitude la plus profonde, cette sensation d'être irrémédiablement seul face aux décisions qui définissent nos vies.
Ce livre n'est pas une lecture facile. Il exige du lecteur une certaine endurance émotionnelle. Les dilemmes moraux auxquels sont confrontés les personnages sont déchirants.

En dépit de la profondeur des thèmes abordés, j'ai été déçue par Première personne au singulier. Peut-être était-ce en raison de la densité de la tristesse omniprésente ou du sentiment de désespoir qui imprègne chaque page, mais j'ai trouvé la lecture plus accablante qu'enrichissante.

Lolita - Bormes les mimosas - 38 ans - 23 juillet 2024