Canada
de Jill T. McKnight

critiqué par Tistou, le 14 juin 2016
( - 67 ans)


La note:  étoiles
Le Canada, d’Ouest en Est.
C’est dans ce sens qu’a décidé d’œuvrer Jill T. McKnight ; de la Colombie britannique jusqu’aux « Extensions atlantiques » comme il qualifie Nouveau-Brunswick et autres Terre-Neuve et Labrador. Avec, à la suite de ce balayage une montée plein nord au Yukon, Territoires du Nord-Ouest et Nunavut.
Chaque chapitre –province est introduit par une page de texte pour re-situer le contexte et éclairer un minimum le lecteur puis c’est le champ libre aux photos, de grandes et belles photos d’un beau et grand pays.
Ne connaissant du pays qu’une petite partie de la Colombie britannique et de l’Alberta, entre Edmonton et Vancouver, c’est donc essentiellement dans la toute première partie que j’ai pu reconnaître des paysages, de toute évidence photogénique.
Pour la suite des chapitres « Vers les Grands Lacs », l’Ontario donc, puis le Québec, « Souvenirs de France », j’ai regardé les photos différemment : elles ne parlaient pas à des souvenirs. Elles convoquaient plutôt l’envie d’aller voir sur place, de découvrir particulièrement ce Québec qui tient une place à part dans le cœur des Français …
En tout cas, je me suis bien reconnu dans ce que McKnight mentionne dans l’introduction :

« « J’aime bien les Canadiens. Ils sont si différents des Américains. Ils rentrent le soir chez eux, leurs cigarettes ne sentent pas mauvais et leurs cheveux sont bien coupés. » Ainsi commence un bref essai paru en 1922 dans le Toronto Star, sous la plume d’un Ernest Hemingway tout jeune et encore presque inconnu. Aux yeux de l’écrivain, venu au Canada pour suivre une famille locale, l’Ontario des années vingt semble une région d’une douceur paisible – tellement différente de l’atmosphère inquiète, fébrile et remplie d’attentes qui était sans doute celle des Etats-Unis, alors marqués par une insolente prospérité, mais à la veille de la Grande Dépression. Des personnes aimables, réservées, respectueuses, correctes : le tableau simple et sobre qu’en dresse Hemingway présente les Canadiens comme des « braves gens » qui semblent animer un monde à part, étranger à la mentalité exubérante de leurs voisins états-uniens, et plonger dignement dans le cadre harmonieux de ses beautés naturelles. »

Je n’ai rien à retirer de tout ceci, c’est parfaitement ce que j’avais ressenti pour ma part.
Une excellente manière de faire connaissance avec ce grand pays, incroyable de diversités dans ses paysages. Canada.