Carrie
de Stephen King

critiqué par Banzaille, le 11 mars 2004
(Rennes - 40 ans)


La note:  étoiles
Terrible et touchante Carrie
C'est un de mes "King" préférés!
Je l'ai lu pour la première fois à l'âge de 15ans et je me suis immédiatement prise de sympathie pour le personnage-titre,Carrie:
je pouvais presque penser ou ressentir comme elle (ou comme ses camarades selon ma manière d'interpréter les comportements des uns et des autres..)

Car, dans ce roman, King parvient à retranscrire presque à la perfection les difficultés de l'adolescence:
les attitudes basées sur le rejet total et parfois inexplicable (une sorte de cruauté infantile) ou l'intégration complète (l'amitié) ;
mais aussi l'état psychologique (les nombreux questionnements; le besoin de comprendre les autres ou de se comprendre soi-même..) .

Mais Carrie est "à part" car elle possède un don de télékinésie, qui va s'avérer être très puissant et qu'elle tente de maîtriser.
Elle est différente aussi parce qu'elle ignore tout des choses de la vie.
Sa mère l'a volontairement maintenue dans l'ignorance; elle l'a enfermée dans une sorte de bulle fondée sur un christianisme poussé à l'extrême, au fanatisme.
Elle cherche soi-disant à protéger sa fille du péché qui règne dans le monde extérieur mais l'empêche tout simplement de vivre.

Carrie est depuis toujours le souffre-douleur de ses camarades et suffoque de plus en plus sous le joug de sa mère tyrannique.
Poussée à bout, après avoir été une dernière fois victime de moqueries, elle va finir par se servir de son don contre l'école et la ville.
Alors Carrie devient meurtrière dans un déluge de flammes; elle matérialise enfin une rage, une colère trop longtemps contenue...
c'est une victime plein de sang sur les mains...

J'ai vu, il y a quelques mois, la première adaptation cinématographique de Carrie (datant de 1974 je crois?...) et je l'ai trouvée fidèle à l'esprit du roman.
Je le conseille à ceux qui ont apprécié le livre!

Je pense franchement que ce roman peut être perçu comme une horrible tragédie!
Carrie, écrasée par le monde qui l'entoure, ne pouvait développer son don de télékinésie que de façon destructrice et autodestructrice...
C'est poignant!
Premier roman du King ! 10 étoiles

Un premier livre et un immense succès. Je ne sais pas ce qui m’a pris d’acheter ce roman dont j’ai vu le film quatre ou cinq fois. Sans doute, l’envie de comparer. Il s’agit bizarrement d’un livre court pour Stephen King, plutôt habitué aux chapitres mastodontes. Il situe son récit dans une école, où les filles se montrent aussi cruelles que les garçons. Carrie est seule, sans petit ami, moquée par ses camarades, écrasée par la férule d’une mère bigote. Au début du livre, elle a ses premières règles. Une catastrophe ! Jamais on ne lui a parlé de sexualité et elle pense qu’elle va mourir. Après avoir subi les quolibets de ses consœurs de classe, la prof de gym lui explique qu’elle devient une femme et les choses de la vie. Elle craint les réactions de sa maman et elle a raison. La fureur de cette dernière explose. Nouvelle salve de maltraitances. Heureusement, l’adolescente est dotée d’un don de télépathie et, pour contrer la violence des autres, est amenée à se servir de son étrange pouvoir. La fin de l’histoire s’achève dans un massacre général. Victime une nouvelle fois de la méchanceté des autres, elle n’a pas d’alternative que de frapper et de tuer. Cet ouvrage explore autant de thèmes que le passage de l’enfance à l’âge adulte, la dureté du monde moderne, le fanatisme religieux et les premiers émois amoureux.

Lollipop - - 27 ans - 14 octobre 2020


Le tout premier livre du King, celui qui a fait de lui une LEGENDE 9 étoiles

Un roman redoutablement efficace qui fait de Carrie une tragédie en cinq actes :

1)La méchanceté des petits camarades de classe de Carrie, qui devient rapidement leur tête de turc. Le King a su mettre le doigt sur ce qui caractérise l’adolescence et son difficile rapport aux autres. Tout le monde sait à quel point les ados peuvent être méchants… La scène dans les douches est terriblement cruelle …
2)La folie de la mère de Carrie, une bigote puritaine totalement cinglée, obnubilée par le péché. Une mère maltraitante, mal aimante, malfaisante qui n’hésite pas à enfermer sa fille pour l’obliger à prier pour des péchés jamais commis.
3)La détresse de Carrie qui va engendrer un regain de sa télékinésie. On ressent intensément son mal être et sa souffrance.
4)Le bal où le couronnement de Carrie sera le seul et unique moment où elle se sentira heureuse jusqu’à l’humiliation de trop …
5)Et le dernier acte qui va clore ce récit de manière apocalyptique. Car la colère de Carrie sera vraiment terrible …

J’ai également trouvé audacieux de la part du King d’intégrer dans son récit des articles de presse, des commissions d’enquête et des interviews qui rendent l’ensemble du roman extrêmement vivant et très réaliste. Le roman multiplie les points de vue et annonce que l’issue sera terrifiante et mémorable.

Bon, par contre, pour être tout à fait honnête, la fin est un peu « too much » : le King n’y va pas de main morte !

Un classique, une œuvre forte et intense qui permit à Stephen King de se faire connaître et de dévoiler au monde son immense talent de conteur.

Monde imaginaire - Bourg La Reine - 51 ans - 9 juin 2015


Du sang et... du sang 5 étoiles

Une première partie sur les règles des jeunes filles, une deuxième sur une névrosée américaine qui ne pense qu'à Dieu à tout bout de champ.
Et la fin ? L'une des filles pisse le sang, par-dessus le pantalon. Tiens, elle a ses règles! Ben voyons...
Je n'ai rien trouvé de magistral à ce roman, si ce n'est qu'il peut être utile pour se préparer à un bon nanar gore...

Sonic87 - - 40 ans - 20 août 2014


Un bain de sang ! 8 étoiles

Je ne reviens pas sur l'histoire de Carrie, de Stephen King (83 critiques).
Mon commentaire non plus risque de ne pas être très original. Carrie est le premier roman publié par Stephen King, qui a alors 25 ans. Ce roman a connu le succès dès les années 70, permettant à son auteur de quitter son emploi d'enseignant pour se consacrer à l'écriture. Enfin, ce roman a fait l'objet de nombreuses adaptations, dont celle de De Palma, qui a marqué mon enfance.
Ce que j'ai envie de dire de Carrie, c'est que ce n'est pas le meilleur de l'auteur. Il faut avouer que l'on connait dès le départ la fin de l'histoire, annoncée par des extraits de journaux, des passages de la "commission Carrie White", des extraits d'un livre publié par l'une des rescapées de la destruction de Chamberlain, la ville où tout s'est joué, etc… L'intégration réussie de ces extraits dans la trame narrative principale permet ceci dit de rythmer le récit en manque de chapitres.
Par rapport à d'autres œuvres, Carrie manque, à mon goût, d'un peu de rythme et de suspense. De même, j'apprécie grandement le talent de King de jouer avec les peurs enfantines que croient avoir oublié les adultes que nous sommes. La non exploitation de ces thématiques infantiles, de même que la quasi-absence d'éléments fantastiques (au-delà du pouvoir télékinésique de Carrie) manquent. Carrie est une jeune fille dont on a surtout pitié, et King nous invite à l'empathie en découvrant le calvaire de sa vie, coincée entre une mère rendue à moitié folle par sa conception fanatique d'une religion qui refuse bonheur, joie et plaisir à ses ouailles, et son rôle de souffre-douleur de toute une école. Carrie ne combat pas pour sa vie, n'est pas en lutte contre le mal, il n'y a pas de "méchants écumants de pouvoirs hors du commun". Non, Carrie est juste une adolescente en souffrance, et qui n'a d'autres moyens, pour sa survie psychique, que de péter un boulon, une bonne fois pour toutes !
Il n'empêche que tous les éléments sont là pour faire de King l'écrivain à succès qu'il sera (ou qu'il est) : le style familier dont il est coutumier (et qu'on lui reproche mais que j'apprécie), une narration non dénuée d'un humour le plus souvent noir, les personnages bien campés et hauts en couleur, l'utilisation de sujets rarement évoqués encore moins exploités dans la littérature, la justesse des comportements de ses personnages, la critique de la société américaine, les parents en tant que source d'insécurité et de maltraitance, et bien sur le grandiose de la scène finale...
Bref, si Carrie n'est pas "le" chef-d'œuvre de King (je serai d'ailleurs bien embêtée de devoir attribuer ce titre à l'un de ses livres !), je vous invite tout de même à le lire, juste pour le plaisir !

"C'est fou ce que les filles peuvent être garces quand elles s'y mettent, les garçons ne comprennent pas vraiment ça. Eux, tu comprends, ils asticotaient Carrie un moment et puis ils laissaient tomber, avec les filles… ça ne s'arrêtait jamais et je ne me souviens même pas de l'époque où ça a pu commencer."

Extrait d'un glossaire des termes argotiques : un guide des parents, par John R. Coombs :
Foutre la Carrie : déchainer soit la violence, soit la destruction ; provoquer de graves désordres ; (2) causer un incendie volontaire (dérivé de Carrie White, 1963-1979)

Ellane92 - Boulogne-Billancourt - 49 ans - 16 mai 2014


Vengeance... 10 étoiles

Des années après la tragédie qui a quasiment détruit Chamberlain, dans le Maine USA, Susan Snell, alias Sue, revient sur les faits.
Carrie, c'est Carrietta White, une élève parmi d'autres du collège de la ville. Une élève parmi d'autres, à ceci près qu'elle est le souffre douleur de ses camarades depuis des années : dotée d'un physique plutôt ingrat, et élevée par sa mère fondamentaliste qui ne lui apprend rien de la vie, elle est la proie de multiples humiliations…
Jusqu'au jour de ses premières règles en cours d'éducation physique… Ignorante de ces choses du fait de son éducation religieuse, elle sera la risée de ses collègues alors que le grand bal de la promotion s'approche. Elle retrouvera alors les dons de psychokinèse qu'elle s'était découverts enfant et qu'elle croyait à jamais perdus…
Sa vengeance sera terrible : un vrai désastre…
Carrie est publié chez Gallimard en 1976 et adapté au cinéma par Brian de Palma la même année. Je vous lasse imaginer le choc, quand après avoir vu « le fantôme du Paradis », du même Brian de Palma en 1974, on enchaîne avec Carrie… Plus qu'un choc…
On l'aura remarqué, il m'est bien difficile de séparer le livre « Carrie » de son adaptation au cinéma, « Carrie au bal du Diable »…En fait j'ai longtemps ignoré que le film était tiré du premier livre de Stephen King. Il aura fallu compter avec le hasard d'une découverte quelques années plus tard, chez un bouquiniste.
Le film et le livre, en tous points remarquables…

Lecassin - Saint Médard en Jalles - 68 ans - 24 mars 2013


Très bon roman 9 étoiles

L'histoire est excellente et raconte l'histoire d'une adolescente tourmentée par les moqueries incessantes des autres élèves de son école et étouffe devant le fanatisme religieux de sa mère. Le seul point faible, à mon avis, est qu'il est écrit comme en découpure de journaux. Par contre, ce roman est le premier écrit par Stephen King, qui a affirmé ne pas avoir aimé l'adaptation cinématographique de De Palma.

Windigo - Amos - 42 ans - 13 novembre 2012


Carrie 10 étoiles

J'ai adoré ce livre. Ayant été un bouc émissaire lors de mon secondaire, j'ai très bien compris ce que pouvais ressentir Carrie. Les jeunes peuvent vraiment être cruels et ils ne comprennent pas la conséquence de leurs geste. On n'a qu'à voir ce qui est arrivé à Columbine au USA et au Collège Dawson à Montréal. Ce sont aussi des jeunes qui ont vécu dans les moqueries des autres étudiants. Heureusement, moi j'ai eu une grande force de caractère et j'ai réussi à me rebâtir une bonne estime de moi.

Exarkun1979 - Montréal - 45 ans - 25 juillet 2011


Le premier auquel j'accroche vraiment! 7 étoiles

Stephen King n'est pas mon auteur préféré mais je veux découvrir son oeuvre car pour l'instant dans ses livres je suis restée sur ma faim. Maintenant, j'ai découvert "Carrie" et j'ai apprécié parce que l'héroïne est intéressante et je me suis mieux plongée dans l'histoire qu'avec les précédents livres que j'ai lus du même auteur.

Il faut dire que cette adolescente fait froid dans le dos et sa maman également. Puis, la persécution dont elle est victime et l'ambiance dans laquelle elle évolue donnent à l'histoire un côté lugubre.

Bref, j'ai aimé et ça me donne envie d'avancer avec cet auteur pour j'espère avoir de belles surprises.

Lalie2548 - - 39 ans - 29 avril 2011


pas mal ! 6 étoiles

La lecture de ce SK fut assez laborieuse. Il n'y a que deux parties pour environ 200 pages. C'est écrit de manière assez alambiquée : des morceaux de compte-rendu, de journal intime, d'article de presse, de rapport de police, d'extrait de livre sur la télékinésie etc... L'histoire se raconte donc sous plusieurs perspectives. C'est assez déstabilisant au début puis on s'y fait très bien ensuite. En fait, il faudrait le lire d'une traite ou en deux fois sinon on n'arrive pas à se plonger totalement dans l'histoire. Carrie est un personnage auquel on s'attache rapidement parce qu'on a constamment pitié pour elle... Elle est victimisée par ses camarades de classe et elle porte tout le long du récit la tunique de la Martyre numéro 1. Mais la vengeance est un plat qui se mange froid... Elle va se transformer en ennemi public numéro 1. Le sang va éclabousser dans tous les sens comme dans toute histoire de SK qui se respecte... La fin est exagérée... Le nombre de mort est abusé... La crédibilité de l'histoire en prend un sérieux coup... J'aurais souhaité que SK décrive en détail la mort de chacun de ces petits morveux qui ont humilié Carrie de manière gore et brutale, mais ce ne fut pas le cas ! Dommage ! Je voyais en fait la fin du livre plus violente et plus gore proportionnellement aux humiliations que Carrie avait subies au début... Bref, je suppose qu'à l'époque, ce roman avait révolutionné le genre fantastique-horreur, mais aujourd'hui je reste un peu perplexe sur le sujet... J'ai l'impression qu'au lieu de se bonifier au cours des années, il a mal vieilli...

Keox - - 40 ans - 13 avril 2011


Sang d'encre 6 étoiles

"Carrie" est le premier roman de Stephen King publié. Il est loin de valoir ce qu'il a écrit avant (ses premières nouvelles publiées en recueils beaucoup plus tard) et ce qu'il écrira ensuite. Même si ce roman marque une date dans l'histoire du fantastique moderne car l'auteur y aborde des sujets inédits (voir le début du roman avec les règles de Carrie, le mal-être de l'adolescente) ; je trouve qu'il n'est pas particulièrement bien écrit (l'absence de chapitres n'arrange pas les choses). Mais, un Stephen KING même moyen reste un bon livre.

Kalie - Sarthe - 54 ans - 28 novembre 2010


SK parle de TK. 5 étoiles

King a habilement revisité les contes de Cendrillon et du vilain petit canard. Cela ne suffit pas en faire un excellent SK. A sa décharge il s'agit de son premier roman. Tous les ingrédients de son talent sont présents, mais ne suffisent pas en faire un roman aussi captivant que les suivants. Carrie est certes attachante et les persécutions dont elle est victime ne souffrent d'aucune équivoque. King a su dès le départ mettre en oeuvre les ressorts de la critique des USA. La religion, les campus, la mièvrerie des teenagers, et les débordements de l'adolescence. Comment ne pas faire le parallèle avec les tueries perpétrées aux USA ces dernières années. Un individu souvent parano, comme Carrie pète les plombs et réalise un carnage. Car c'est ce que fait Carrie, elle pète les plombs et les conséquences sont désastreuses. King va trop loin. Elle tue 444 personnes, 444 !!!! Sa mère et elle s'entretuent, elle détruit une ville entière. C'est là où le bât blesse. On peut considérer cela comme une erreur de jeunesse de ce grand écrivain qui traduit souvent à merveille les peurs ensevelies au plus profond de notre esprit et qui est le digne héritier de Lovecraft. Au final un livre court, qui se lit bien mais qui n'est pas, pour moi, le meilleur.

Hexagone - - 53 ans - 23 août 2010


Folie meurtrière d'une victime ! 8 étoiles

Stephen King ( 1947 - ) est un écrivain américain.
Il publie son premier roman en 1974 et devient rapidement le maître de l'Horreur, du Fantastique et la Science-fiction.
Carrie paraît en 1974 et connait un succès fulgurant.

Sandy Hook(https://fr.wikipedia.org/wiki/…), Columbine (https://fr.wikipedia.org/wiki/…), autant de tueries de masse perpétrées dans des écoles américaines et qui sont devenues de banals faits divers.
Stephen King l'avait probablement pressenti lors de l'écriture de "Carrie.
Cette jeune étudiante élevée par une mère fanatique qui applique des préceptes religieux à la lettre, condamnant sa fille à une vie mystique.
Carrie est la souffre-douleur de l'école, celle qu'on insulte, qu'on moque et que l'on frappe à loisir.
Alors, lorsque au bal de printemps de l'école désignant le Roi et la Reine de la promotion, Carrie est invitée; elle pense que la roue a tourné et qu'elle va pouvoir être reconnue à sa juste valeur.
Mais rien ne va se passer comme prévu, l'humiliation et la trahison seront au menu.

Une oeuvre devenue "culte" par les adaptations cinématographiques réussies.
Carrie aborde des thèmes forts, encore d'actualité aujourd'hui; la harcèlement scolaire, la différence, les tueries de masse.
Le TK (la télékinésie) est abordée sous l'angle scientifique. La complexité du cerveau humain, son adaptation .
J'avais déjà lu ce roman adolescent. J'y ai vu beaucoup d'autres choses cette fois ci .
Un roman addictif que je recommande.

Frunny - PARIS - 59 ans - 15 août 2010


Génial 9 étoiles

Ayant vu le film il y a quelques mois, je me suis décidé à acheter le livre (j'adore comparer les films aux livres), et je ne regrette pas du tout, on accroche dès les premières pages, j'ai mis 2 soirs à le lire en me forçant à arrêter le premier soir, j'ai préféré le livre au film beaucoup plus prenant.

Julikate - - 35 ans - 17 mai 2010


L'un de mes premiers 8 étoiles

Carrie est un personnage touchant.

Au fil du roman, je me sentais de plus en plus désolé pour elle et révolté envers l'univers dans lequel elle évoluait... C'est presque avec plaisir que j'ai vu arriver la mise à mort de ceux qui l'avaient fait souffrir, en particularité sa mère qui serait presque le personnage le plus détestable de l'histoire.

Monkey - - 37 ans - 19 mars 2010


Sueur (froide) 9 étoiles

"Carrie" est un livre impressionnant et cruel. Le personnage principal est attachant et l'on subit en même temps qu'elle les moqueries, les sarcasmes, la cruauté de ses camarades (peut-on appeler ça des "camarades" ?) L'histoire est recherchée, avec la mère de Carrie qui est une fanatique religieuse, par exemple, ou le fait que le récit soit entrecoupé d'extraits de livres ou de témoignages est agréable : cela permet de garder du suspens, et d'en apprendre plus sur Carrie. La fin est superbe, quoique prévisible et nous laisse un sentiment de tristesse pour Carrie et certains habitants (Tommy). un livre dur, cruel, qui sonne vrai et qui nous entraîne du début à la fin. Un très bon livre quoi !

Alezan25 - - 38 ans - 5 mai 2009


Premier King 8 étoiles

Ce ne fut pas mon premier King (ce fut "Le Fléau", je n'ai pas commencé par le plus facile et court, et je n'avais que 13 ans), mais c'est son premier roman paru. Et hormis des défauts et maladresses (l'alternance fiction et extraits de faux ouvrages sur le sujet du livre peut paraître des fois un peu soûlante), c'est un excellent roman ; trop court (250 pages en poche), mais intéressant, et ça vaut vraiment bien le coup ! Pas son meilleur, loin d'être le pire...Bref, un très bon King !

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 14 janvier 2009


Allumez le feu 9 étoiles

Un de mes premiers SK.
Qui est aussi un de mes préférés.

On se retrouve dans le personnage de Carrie, jeune adolescente perturbée.
On voudrait pouvoir posséder ses pouvoirs pour mettre le feu à notre lycée...
^^

En gros, un excellent livre.

TiTi FRuTi - Strasbourg - 35 ans - 26 juin 2007


Captivant 10 étoiles

La première fois que j'ai lu ce livre, je l'ai terminée en une soirée. J'étais incapable de le lâcher. Ça ne s'essouffle jamais, on s'attache même à Carrie et la fin est un chef-d'oeuvre du genre.

Janiejones - Montmagny - 39 ans - 10 mai 2007


Quand un drame tourne à l'horreur 8 étoiles

Carrie est un excellent livre de Stephen King. Le roman commmence par le drame d'une adolescente victime des moqueries de ses camarades de classe et du fanatisme religieux de sa mère. L'auteur a réussi à nous livrer un livre profondément touchant où compatit à la douleur de Carrie. Il décrit avec justesse les tourments l'adolescence. C'est avant tout un drame teinté d'horrreur et de surnaturel qui nous montre comment un être bon par nature peut tomber dans le mal en passant de la victime innocente à la meurtrière.
Le roman est bien construit et nous tient en haleine de bout en bout. Par contre l'insertion d'extraits de revue sur la télékinésie ne m'a pas vraiment plu dans la mesure où cela dévoilait dès les premières pages que cela allait se terminer par un drame. Un très grand livre quand même.

Erkenbrand - - 39 ans - 25 novembre 2006


Carrie : un bon livre 7 étoiles

Ce n'est pas mon Stephen King préféré mais ça n'en reste pas moins une oeuvre assez bien ficelée alternant les scènes "d'action" avec des projections (notamment à travers des articles de presse) qui titillent le lecteur en l'obligeant à tourner la page suivante..
Le procédé est certes simpliste mais l'histoire est très réaliste dans les comportements humains avant de sombrer dans le fantastique apocalyptique et sanguinaire...

Chip - Nancy - 38 ans - 23 septembre 2005


FAUT PAS LA CHERCHER 6 étoiles

Touchante histoire que celle de Carrie,jeune fille ayant pour mère une hystérique qui voue sa vie au tout puissant. Que de souffrances endurées,qui l'amèneront à déchainer contre ceux qui se sont moqués d' elle un cataclysme meurtrier sans precédent.
Stephen King,pour son premier roman,nous conte une histoire honnête où son style et son imagination nous donnent envie de connaître ses autres oeuvres.

Ayor - - 52 ans - 2 février 2005


Carrie, une fille comme les autres 7 étoiles

Carrie étant le premier roman de Stephen King il est aussi un de ses meilleurs livres.
Carrie est un personnage très touchant. Stephen King sait très bien décrire les réactions des adolescents à cette époque de leur vie.
Il rentre si bien dans les pensées de ces enfants à cet age et je peux même l'affirmer étant moi même une adolescente.
Carrie est une personne touchante et à la fois triste et désorientée dans sa vie, ses camarades ne l'aiment pas , et sa mère ne lui donne pas tout l'amour dont elle aurait besoin .
Carrie est un livre bouleversant .
Je vous conseille d'aller le lire.

Polimnye - - 35 ans - 27 novembre 2004


Saignant 8 étoiles

Carrie est un classique de Stephen King. Et c'est aussi un de ses meilleurs ouvrages.

L'histoire: Une adolescente rejetée par ses camarades et élevée par une mère fanatique va se révolter grâce à ses pouvoirs.

D'abord, on voit bien que ce livre n'est pas fait pour rire. Ca commence dans le sang et ça se termine dans le sang.
Chacun pourra se reconnaître dans ce personnage, car c'est un cas extrême, mais finalement assez représentatif de ce qu'on peut vivre au lycée. Il y a les beaux gosses, les intellos, les sportifs et... Carrie. Carrie la rejetée. Carrie la détestée.
Carrie, dont la mère est une fanatique chrétienne qui vit recluse dans sa maison et élève sa fille dans l'obsession de la virginité. Voilà pour l'esprit du livre...

Carrie est un personnage fort, très fort, et quand elle se révolte on la comprend, on se révolte avec elle, tant Carrie souffre et inspire la compassion.

Le roman est très bien construit, l'histoire est menée de main de maître et on ne décroche pas avant la fin.

Un roman violent, noir et saignant !

Arkady - - 41 ans - 12 juin 2004


A contrario... 6 étoiles

Avant d'être un roman, 'Carrie" fut pour moi le film de Brian De Palma. Aussi lorsque j'ai découvert le bouquin quelques années plus tard m'attendais-je à y retrouver la même histoire ; ce fut autre. Sans me déplaire le récit ne m'a pourtant pas convaincu. Malgré sa profondeur - quelque peu abîmée dans le film - j'ai le souvenir que c'est justement cette dernière qui m'a déconcerté. Mais ceci remonte à une époque où sans doute je préférais décortiquer une action plus que les tourments qui la généraient. Ceci explique sans doute cela.

Gabriel - - 51 ans - 12 mars 2004