C'est vrai que ces guerres puniques étaient vraiment intéressantes. Au point de créer de véritables obsessions chez certains, comme le "Carthago delenda est" de Cicéron.
Bien sûr, les délices de Capoue n'ont pas arrangé les affaires d'Hannibal, mais c'est vrai qu'il y avait toutes les autres circonstances aussi qui n'ont pas jouées en sa faveur. Mais c'est le lot de beaucoup de grands conquérants, comme Alexandre, Napoléon etc.
Et Rome de se remettre à chaque fois de ces terribles chocs, comme ils avaient déjà connus avec les Gaulois de Brennus.
A trop vouloir s'étendre on s'éloigne de ses bases, on étend trop ses forces et le danger pour le centre augmente.
Surtout à partir du moment où ses natifs ne suffisent plus aux besoins des armées ou ne veulent plus combatre eux-mêmes. La nécessité d'avoir recours aux mercenaires est bien souvent le signe avant-courreur de la fin des empires.
Jules - Bruxelles - 80 ans - 11 mars 2004 |