Surtensions
de Olivier Norek

critiqué par Seb, le 25 mars 2017
( - 47 ans)


La note:  étoiles
Surtensions
C'est le troisième opus des aventures du groupe crime1 du SDPJ 93 et la trilogie n'a fait que se bonifier. C'est tout d'abord un page turner captivant que j'ai dévoré en 24h. C'est ensuite , comme nous y a habitué Olivier Norek, un scénario crédible, musclé, où les histoires finissent toujours par se retrouver des convergences. Enfin les trois romans ont permis de développer les personnages principaux tous très attachants , la fin n'en sera que plus poignante et déchirante. Merci Mr Norek pour cette trilogie, le polard français vous est redevable.
Classique... mais original. Efficace 8 étoiles

Une intrigue originale et bien ficelée qui maintient le lecteur en haleine. Il se passe toujours quelque chose.
Une écriture agréable qui se fait oublier permettant au lecteur de s'immerger totalement dans l'histoire.
Des personnages bien identifiés et donc identifiables, des mobiles forts pour chaque participant, tant du côté traqués que traqueurs.
Un roman policier totalement réussi avec lequel est abordé le rôle de l'avocat, l'importance des pièces à convictions, le fonctionnement des familles corses trempant dans le banditisme.
L'ensemble est dense mais pas d'une complexité incompréhensible. Les relations entre chacun s'identifient aisément.
Un excellent roman.
J'ai lu par ailleurs quelques (rares) critiques trouvant ce roman mou sans action et autres griefs. Si vous êtes adeptes des romans gores, avec des scènes de bagarres à répétition qui n'apportent rien, avec des personnages où le muscle prédomine sur le cerveau, où les relations humaines n'ont aucune existence, où les psychopathes représentent la majorité des criminels, où le sang est le décor principal et la brutalité le ressort essentiel, alors là, effectivement, ce roman n'est pas pour vous.

Mimi62 - Plaisance-du-Touch (31) - 71 ans - 20 avril 2024


Irrespirable 9 étoiles

C'est le plus épais entre Code 93 et Territoires. Norek laisse tomber les délinquants du 93 pour s'intéresser à une bande de braqueurs corses dont on suit les activités en plusieurs parties : une qui est consacrée au quotidien d'une prison. Un véritable enfer digne des films carcéraux au cinéma. Les agissements de ces bandits menées par une femme Alexandra. Et leur traque par l'habituelle bande à Coste.

Autant le dire tout net : ce roman ne laisse pas le temps de respirer. Norek sait insuffler énormément de rythme à son récit soit par des scènes d'action soit durant les phases d'enquête où tout s'enchaîne à vitesse grand V au fil des déductions de Coste. Des policiers épuisés par l'enquête, par la pression qu'elle fait peser sur leurs épaules, par des relations tendues avec d'autres services, la justice. Et toujours ce vécu avec des dialogues qui claquent.

Au fond, ce que Norek nous montre, ce sont des flics humains. Des hommes et des femmes dévoués à leur métier mais qui ont d'énormes responsabilités. Sans doute trop écrasantes, d'ailleurs vu les résultats qu'on leur demande et la violence de la société.

Incertitudes - - 40 ans - 2 août 2023


Trilogie 93 - 3 9 étoiles

Au départ, on se demande où Norek veut en venir avec ce roman marquant la fin de la trilogie consacrée à Victor Coste et à son équipe de la Crime 1 du 93. Ces derniers n'apparaissant en effet qu'à partir de la seconde partie (sur cinq ; la première n'est pas très longue, ceci dit, comme la troisième où la Crime 1 n'apparaît pas non plus) du roman.
A début, on suit le calvaire carcéral d'un jeune braqueur corse emprisonné dans une prison violente située en Île-de-France. Puis, après une enquête douloureuse de la Crime 1 sur un kidnapping, on découvre une histoire de braquage de scellés dans un tribunal. Le début d'une machination pour faire sortir des taulards violents de leur cellule...
"Surtensions" est un roman qui mérite vraiment bien son titre qui claque. C'est le plus épais de la trilogie, et clairement le meilleur aussi. Ils sont de mieux en mieux, d'ailleurs, les romans de cette trilogie. Ce dernier opus se termine dans une furie telle qu'on n'a qu'une seule envie, lire le suivant pour retrouver les personnages. Mais comme je l'ai dit, c'est le maillon final, les romans suivants de l'auteur seront des one-shots. Quoique... En janvier dernier, Norek a fait revenir Coste, dans un autre décor, au grand plaisir de ses fans en manque.

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 23 avril 2023


Nervosité corse 7 étoiles

Surtensions est un thriller indéniablement bien construit, bien documenté et qui ne fait pas mentir son titre. Olivier Norek a intelligemment assemblé une histoire principale qui décrit la tentative d'un gang corse de faire sortir l'un des leurs de prison et plusieurs parcours singuliers qui sont tous crédibles. L'auteur montre également bien la course contre la montre entre les policiers et les truands dans l'utilisation des nouvelles technologies de communication, sans toutefois que ces aspects n’appesantissent jamais l'action.

L'équipe du capitaine Coste apparaît tout à fait réaliste dans son fonctionnement, ses heurts avec la hiérarchie et les sentiments, tels que la jalousie ou la rivalité entre les équipes, donnent encore plus de sel au récit. L'empathie dont les membres de l'équipe font preuve dans certaines situations est, elle, davantage questionnable, car l'habitude durcit même les coeurs les plus sensibles.

Quelques pointes sont présentes vis-à-vis de l'institution pénitentiaire ou judiciaire, mais elles ne sont, fort heureusement, que mentionnées en passant. Le roman n'aurait rien gagné à tomber dans l'essai.

Pour ce qui est du style, il est direct, très proche du langage parlé et pour cette raison, rappellera, par certains aspects, la prose des essais journalistiques. C'est, pour moi, l'aspect le plus faible de ce policier qui, montre, néanmoins, que la littérature française en terme de roman coup de poing bien ficelé n'a rien à envier à certains auteurs américains.

Kostog - - 52 ans - 25 janvier 2021


Surtensions …sans péter les plombs… 9 étoiles

S’il existe des auteurs qui me sortent par les yeux au bout de deux romans lus, il y en a d’autres, dont je me procure les romans, les yeux fermés. Ex : Henri Loevenbruck ou Bernard Minier… Et même si cet Olivier symbole de la longévité et loin d’être millénaire, d’ores et déjà ses quatre premiers pousses m’ont donnés bien du plaisir. C’est pourquoi impatient, j’attends sans que cela me coûte les yeux de la tête, la sortie en poche de son dernier roman en grande surface…

Pierrot - Villeurbanne - 72 ans - 2 mars 2020


bon thriller 7 étoiles

La famille Mosconi vient de Corse et braque des bijouteries à Paris selon les règles de là-bas où on tue les mouches au revolver. Coste, le flic qui agit selon son flair est là pour les arrêter. Qui gagnera ?

Polar, thriller... voilà bien le domaine de prédilection de l'auteur. Sans être fan du genre (loin s'en faut), il faut bien admettre que tenir un lecteur en haleine de la première à la dernière page est un art. A ce niveau c'est du grand art.
L'histoire est compliquée, les acteurs parfaitement dans leur rôle : les gentils flics et les méchants bandits tiennent leur place. Mais alors, quel est donc le secret pour rendre la chose si plaisante à lire ?
Et bien je cherche encore la réponse.

Monocle - tournai - 64 ans - 3 mars 2019


Chapeau bas Mr.Norek 10 étoiles

Ce troisième roman d’Olivier Norek est sans doute l’un des meilleurs que j’ai lu cette année.

Il présente un scénario crédible, sans doute librement inspiré d’affaires auxquelles il a peut-être participé. Il est vrai qu’en tant que lieutenant de police, il connaît son sujet et cela se sent au travers de ses œuvres. Rien d’extraordinaire ou de sensationnel, pas de rebondissements de folie, mais juste une affaire confiée au capitaine Victor Coste et son équipe, et qu’ils vont s’efforcer de résoudre comme les autres.

L’auteur, au travers de son roman, dénonce l’état d’insalubrité et le fonctionnement pervers des prisons françaises, et égratigne le monde de la justice ainsi que la profession d’avocat dont on sait qu’ils ne sont pas les meilleurs amis des flics.

Un roman addictif et qui se dévore en quelques heures.

Chapeau bas Mr.Norek.

Ayor - - 52 ans - 31 décembre 2017


Du très bon polar ! 9 étoiles

C'est un très bon polar français avec une intrigue très bien ficelée, beaucoup de réalisme et une pointe d'humour pour assaisonner le tout.
Difficile de s'en décrocher avant de l'avoir fini ...
J'avais lu "Territoires" qui est différent (même s'il y a les mêmes flics) mais le style est le même ainsi que l'intelligence du récit. Franchement, je ne saurais pas dire quel est mon favori mais ce dernier est peut-être plus exigeant dans l'attention du lecteur. Il faut savoir être patient : la fin en vaut les moyens (le temps que les pièces du puzzle se mettent en place).
Je le conseille vivement pour les amateurs avertis !!!

Daoud - LYON - 49 ans - 14 août 2017


Excellent policier classique 10 étoiles

Je trouve que, contrairement à ses livres précédents - et surtout "Territoires" - Olivier Norek produit ici un roman policier classique où les policiers courent après les malfaiteurs avec tous les rebondissements du genre. Par contre il fait preuve d'une grande imagination - et je suis incapable de démêler le vécu de cet ancien policier de l'imaginaire - et mélange plusieurs "affaires" qui se renvoient de l'une à l'autre. Il fait ainsi passer le lecteur des conditions effroyables de la prison aux entourloupes des criminels appuyés par leur avocat et aux affres de l'équipe de police empêtrée dans sa hiérarchie et les querelles internes. Comme les lecteurs précédents, je n'ai pas pu quitter ce livre avant de l'avoir terminé. Savoir la suite devient un impératif lié à la qualité du style - direct, efficace, humoristique - et aux formidables détours de l'intrigue qui mêle avec une grande habileté diverses affaires.

Falgo - Lentilly - 85 ans - 22 mai 2017


Dans le secret du 93 9 étoiles

La prison est un lieu d'abomination où la loi du plus fort règne sans partage. Voleur, criminel, ou innocent: plus rien d'humain n'existe, juste des hommes en cage dont le seul lien entre eux est une intense violence. Un jeune homme délinquant l'apprendra trop vite, préférant le risque de la folie par l'isolement que le maintien parmi ses congénères. Sa soeur, cambrioleuse corse, entreprend alors de le sauver, c'est-à-dire de le soustraite au monde carcéral.
Ce roman est formidable, bien construit, haletant.

Anna Rose - - 52 ans - 19 avril 2017