On a sauvé le monde
de Dominique Fernandez

critiqué par Ddh, le 16 mai 2016
(Mouscron - 82 ans)


La note:  étoiles
La peinture sous les régimes fasciste et stalinien
Romain et Igor ont-il sauvé le monde ? On n'ira pas jusque là...
Romain vit à Rome et a une passion pour la peinture. Il est élève à l'Instituto del Arte mais la vie n'est pas simple en Italie en 1930 : c'est le fascisme omniprésent, régime avec lequel il n'a aucune accointance; la politique ne l'intéresse d'ailleurs pas. Son compagnon d'école, ou plus..., Igor, a la double nationalité : italienne et russe ; ses parents sont des princes russes qui, à la révolution de 1917, se sont enfuis en Italie.
Ce roman nous donne une bonne idée des méfaits tant du régime fasciste que du régime stalinien ; le roman se déroulant aussi en URSS à même époque. Le lecteur se délecte également dans les descriptions des œuvres d'art.
L'auteur parvient à nous faire entrer dans le monde pictural, à saisir l'âme du peintre. On s'initie également au monde de l'espionnage de la sinistre organisation GPU. La psychologie de l'homosexuel est traitée avec beaucoup de délicatesse.