Monsieur Lecoq
de Émile Gaboriau

critiqué par Manu55, le 4 mars 2004
(João Pessoa - 51 ans)


La note:  étoiles
Un régal
Un vrai polar !. Plusieurs histoires, moult personnages, une écriture légère et agréable, une grande quantité de pages, pas de longueurs font de ce roman un modèle du genre. Se dévore sans modération. Sans vouloir jouer le puritain de base, ce que je ne suis assurément pas, un policier qui pour une fois ne s'égare pas dans les détails sordides, mais se concentre sur l'action, sur la trame d'une histoire riche et complexe, ça change des productions actuelles et c'est plutôt rafraîchissant et agréable. D'ailleurs, ce n'est pas du tout une production actuelle, le livre ayant été écrit en 1868.
Jubilatoire 8 étoiles

Présentation éditeur: "Tandis qu'une troupe d'agents de la Sûreté patrouille dans Paris, des cris se font entendre dans le cabaret de La Poivrière, un lieu malfamé. Les protecteurs de l'ordre public découvrent sur le sol de la maisonnée deux cadavres et un homme souffrant tandis que le présumé assassin tente de s'enfuir. Alors que le chef de la Sûreté réduit le drame à un simple règlement de comptes entre des malfrats, un jeune agent nommé Lecoq découvre différents indices prouvant que le meurtrier serait un homme du grand monde. Soucieux de faire ses preuves face à l'incrédulité de son supérieur, Lecoq obtient de mener l'enquête."

Paru sous forme de feuilleton dans Le Petit Journal en 1868, le roman fait quelque 750 pages, mais on ne s'ennuie pas une seconde.
Des rebondissements en pagaille, du suspense, un style jubilatoire : du pur Gaboriau !

Ravenbac - Reims - 59 ans - 24 mars 2019