Assassin's Creed, Tome 6 : Black Flag
de Oliver Bowden

critiqué par Ayor, le 12 avril 2016
( - 51 ans)


La note:  étoiles
Assassin's creed : sixième acte
Ce sixième tome de la série est, pour le moment, le plus réussi,.
En effet la lutte séculaire que se livre Assassins et Templiers nous est désormais bien connue et passe au second plan. L'histoire décrit plutôt la vie d'un homme avide d'aventures et de richesses, son allégeance au credo des Assassins ne venant que dans l'ultime partie du roman.

Cet homme est Edward Kenway : le père de Haytham, héros du tome précédent. Le début de l'œuvre s'attache à nous conter la jeunesse tumultueuse d'Edward, ce fils de fermiers connu pour ses beuveries et sa propension à user régulièrement de ses poings. Son avenir semble donc tout tracé et n'augure rien de bon, mais l'amour et ce goût prononcé de l'aventure le poussent à prendre son destin en main. Et quel destin !

Le personnage d'Edward se révèle extrêmement attachant et parait plus crédible que ceux d'Ezio ou Altaïr qui présentent des personnalités plus lisses et proposent une version manichéenne de l'opposition entre les deux ordres. Au contraire Edward n'a que faire de cette lutte et son ralliement aux Assassins n'est motivé que par la vengeance.

Avec l'histoire des Kenway, la série se bonifie et propose une approche réellement différente de la guerre que se livrent les deux clans. Les concepteurs du célèbre jeu ont su relancer le scénario global de l'œuvre, et Oliver Bowden de par son style agréable alpague le lecteur dans cette saga riche d'aventures et de rebondissements.