La villa
de Peter Nichols

critiqué par Cristina21, le 30 mars 2016
( - 50 ans)


La note:  étoiles
Histoire bien trop longue et trop plate...
Sexe, mensonges et Martini... Bienvenue dans la villa Los Roques ! Après s'être soigneusement évités pendant cinquante ans, deux octogénaires, Lulu Davenport et Gerald Rutledge, se croisent au marché de Cala Marsopa, une petite ville de Majorque. Une rencontre explosive et... fatale.
Autrefois, ils étaient pourtant fous amoureux l'un de l'autre. C'était en 1948. L'année de leur mariage et de leur divorce. Que leur est-il arrivé depuis qui justifie une telle hostilité ?
À rebours de la chronologie, Peter Nichols déroule l'histoire de leur vie passée sous le soleil de la Méditerranée jusqu'à l'événement qui a bouleversé le cours de leur existence – un demi-siècle de désirs insatisfaits et de douloureux malentendus dans un décor caniculaire. On y rencontre la communauté joyeuse et dépravée de la villa Los Roques, petit hôtel tenu par l'envoûtante Lulu, autour de laquelle gravitent producteurs de cinéma, escrocs plus ou moins repentis et autres promoteurs immobiliers. Et on dénoue une autre histoire d'amour contrariée, celle des enfants de Lulu et Gerald. Parce qu'un simple quiproquo peut avoir des répercussions tragiques...


J’ai été attirée sa couverture au style rétro et sa 4ème de couverture qui me promettaient la découverte d’un sacré secret sous le soleil de la Méditerranée.

On suit, à rebours sur 5 décennies, la vie des 4 personnages principaux (Lulu et Gérard et leurs enfants respectifs). L’idée de raconter leurs histoires en remontant dans le temps pour découvrir ce qui les a séparés est originale mais, malheureusement, leurs histoires ne m’ont pas emballée.

Même je ne n’accroche pas avec un roman, je le lis toujours jusqu’au bout, et oui même s’il fait 450 pages, car parfois on peut avoir une belle surprise mais ce ne fut pas le cas pour moi avec celui-ci. J’ai trouvé l’histoire beaucoup trop longue (150 pages de trop) et un peu plate, d’autant que l’auteur s’éternise souvent sur un nombre de choses qui pour moi manquent d’intérêt, tandis que lors d’un évènement important, il n’approfondit pas et passe au chapitre suivant en nous laissant sur notre faim. De plus, il y a une multitude de personnages qui ne font que passer et qui n’apportent rien à l’histoire. Puis arrive enfin la révélation du fameux malentendu, et là je n’ai pas été convaincue. Comment est-il possible de vivre 50 ans sur la même île sans trouver le moyen ou le courage d’en parler ?

L’auteur m’a tout de même donné l’envie de visiter Majorque. Les descriptions des paysages sont vraiment visuelles, les champs d’oliviers ou de citronniers, le port de pêche, la villa de Lulu…. On sent l’odeur des pins au soleil, le vent salé dans leurs branches, on entend le chant des cigales… et j’ai apprécié les mots ou phrases en espagnol.