Les critiques précédentes semblent avoir été réalisées par des personnes n'ayant pas connu l'époque que décrit Moustaki. En ces temps-là, je sortais souvent rue des Bouchers, comme bien d'autres journalistes, et comme le Tout-Bruxelles, car cette ruelle aux divers restaurants était tout, sauf un coupe-gorge! A l'époque, il n'y avait ni problèmes d'immigrants, ni d'overdose, et on n'employait ni le mot joint, ni d'autres termes récents concernant la drogue.Dans ce milieu, on ne s'appelait ni" pei", ni "mei". De plus, Moustaki relate des discussion au sujet du Zaïre....en 1951! Le "grenier" s'appelait en fait " La Rose Noire", par contre l'auteur ne change pas les noms d'autres lieux et de personnes...qu'il transforme en malfrats, pour les besoins du polar uniquement! Le héros du roman s'appelle Alexandre.Moustaki le couvre de compliments du dé&but à la fin de son "roman" : Alexandre, le Parisien à gueule de mamouche, troubadour de ces dames: ce garçon pourrait devenir un acteur, un artiste. Alexandre est de la race de ceux qui réussissent. Or, Alexande, c'est Moustaki. On n'est jamais si bien servi que par soi-même, non? Encore aurait-il dû engager un écrivain - "un nègre"- pour rédiger sa mauvaise histoire, car rarement un livre a été aussi mal écrit que " Petite Rue des Bouchers" !
Roulemabosse - Tournai - 87 ans - 19 juin 2001 |