Little Alice in Wonderland, Tome 1 : Run rabbit, run !
de Tacito

critiqué par FungiLumini, le 19 mars 2016
( - 34 ans)


La note:  étoiles
Little Alice in Wonderland – Run rabbit, run!
Etant fan d’Alice au pays des merveilles et de récits de l’imaginaire, je me devais de tester cette bande dessinée aux allures rétro S-F et érotique! Il s’agit du premier tome d’une trilogie. Bien que l’histoire ne corresponde pas du tout au récit enfantin de Lewis Carroll (on pouvait s’en douter en regardant la couverture :p ), l’ambiance futuriste et les multiples références inter-médiatiques donnent à cette BD un cachet particulier.

La bande dessinée commence avec le lapin blanc qui court pour échapper aux tirs de l’armée de la reine de cœur. Il est à la recherche de héros qui pourront l’aider à sauver Alice. Comble de malchance, il se trompe de personne et emmène avec lui une secrétaire qu’il croit être Tikky Big Bang – aventurière star de l’espace. Il ne peut malheureusement pas revenir en arrière et poursuivra sa quête et son enquête avec le sosie (soit-dit en passant pas très douée :p) de Tikky.

La plupart des pages de cette BD sont pleines: il y a des casses à l’intérieur du dessin principal de la page mais l’entièreté de la page est coloré, ce qui donne un rendu plus immersif dans le monde enchanté et délirant de Wonderland. Le dessin en lui-même est parfois un peu maladroit, mais le scénario hors norme rattrape largement ce petit défaut.

La plupart des personnages féminins sont hyper sexys et leurs atouts sont mis en valeur dans des tenues minis. La protagoniste ressemble à une Wonderwoman du futur, du moins en apparence. Les attitudes des personnages sont clichés mais tellement extrêmes que c’en est drôle et non énervant. La plupart des personnages d’Alice au pays des merveilles sont dans le récit mais sous diverses formes, plus originaux et excentriques que les personnages décrits par Carroll.

Les références dans cette BD sont diverses: littéraires (Carroll, Tolkien, Lovecraft.), cinématographiques (Mars Attack, Batman, Superman), musicales (Elvis de l’espace, R’n’B) ou encore relatives à des séries (Star Trek). Les références se font parfois subtiles, parfois évidentes. Chacun reconnaîtra des éléments différents et j’ai personnellement trouvé le concept assez amusant.

Je recommande cette bande dessinée autant aux littéraires, qu’au cinéphiles et aux geeks. Les références culturelles sont multiples, l’univers est coloré et délirant et les personnages sont délicieusement clichés. On sent que l’auteur sait ce qu’il fait et il le réalise avec brio!