La Pasionaria
de Michèle Gazier (Scénario), Bernard Ciccolini (Dessin)

critiqué par Shelton, le 5 mars 2016
(Chalon-sur-Saône - 68 ans)


La note:  étoiles
De l'Espagne à l'Espagne en passant par Moscou !
La Pasionaria ! Un nom, un cri, une figure, une époque… Et, pourtant, qui pourrait nous parler d’elle, retracer les grandes lignes de sa vie ? Peu savent qui elle fut, quelle femme elle a été pour marquer son temps et rester dans les mémoires par un simple surnom, la Pasionaria !

Dolorès Ibarruri fut une femme a participé à la direction du parti communiste de son pays et à la guerre civile espagnole, s’est retrouvée en exil en Union soviétique… et est revenue, finalement, mourir dans son Espagne natale.

La Pasionaria est une référence à la passion du Christ ce qui peut en surprendre plus d’un pour une communiste convaincue.

Les deux auteurs, Michèle Gazier et Bernard Ciccolini, retracent sa vie avec précision et parfois le ton devient grave et triste comme pour la mort de sa fille Esther, âgée de trois ans… Il y a aussi des périodes plus politiques, plus verbales et on peut penser à ses prises de parole en prison. Enfin, la guerre civile apporte une touche de tragédie grecque…

De 1895 à 1989, elle va vivre son destin humain, avec grandeur et, parfois, discrétion, dans l’anonymat ou sur le devant de la scène, avant de devenir un mythe de son vivant ce qui n’est pas donné à tout le monde, encore moins à une femme !