Yoko Tsuno tome 20 : L'astrologue de Bruges
de Roger Leloup

critiqué par Catinus, le 22 janvier 2016
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
Trop mimi !
Un peintre de Bruges, Jan Van Laet a donné rendez-vous à Yoko. Il prétend l'avoir rencontrée au XVIe siècle, où elle aurait caché une fiole contenant le bacille de la peste noire. Grâce au translateur (une machine à remonter le temps) et à son amie Monya, Yoko va se retrouver à Bruges en 1545. Elle y fera la rencontre de personnages peu recommandables, dont un astrologue et même quasiment le serviteur du diable en personne … Sa demi-sœur chinoise, Rosée, l’accompagnera dans ce voyage fantastique …
A leur retour au XX ème siècle, nos héroïnes ramèneront avec elles Mieke, une jeune Brugeoise ( qui tombera amoureuse de Pol).

Ici, le dialogue de fin :

Yoko : Tu me parais soucieuse, Mieke, regretterais-tu le Bruges du 16 è siècle ?
Mieke : Oh non, Yoko ! Même si je n’y connais personne, ce Bruges-ci est plus rassurant. J’ouvre le robinet et j’ai de l’eau fraîche, un autre, de la chaude ! Le frigo regorge de victuailles et les boutiques sont pleines de vêtements.
Yoko : Qu’il faut payer. Rien n’a changé !
Mieke : Si ! En pressant un bouton de la banque, je reçois de l’argent.
Yoko : De l’argent du compte de Pol, je suppose ?
Mieke : Oui ! Il dit que si on ne le dépense pas, un jour, il moisira.


Tout cela est trop mimi !
Peste noire 6 étoiles

Avec l’aide de Monya et de sa merveilleuse machine, Yoko visite Bruges en 1545. Son but, éviter qu’un étrange astrologue ne répande la peste dans la Belgique de notre époque. Une histoire dense et à mon avis inutilement compliquée qui permet à notre petite japonaise de prouver une fois de plus son courage et sa détermination. La ville est magnifiquement dessinée et l’aventure toujours conduite à cent à l’heure. Ce n’est pas mon album préféré mais les ingrédients qui font le succès de la série sont tous réunis.

Kabuto - Craponne - 64 ans - 7 octobre 2017