Ferveur
de Michelle Fourez

critiqué par Bafie, le 8 janvier 2016
( - 62 ans)


La note:  étoiles
Parfums de collège
Face à la feuille blanche, une crainte, celle de ne pouvoir parler de cet écrit sans le trahir.
J’ai découvert Michelle Fourez, il y a peu par la lecture d’ « Une famille ».
Comblée par cette lecture, je le suis à nouveau par « Ferveur ».
Une écriture d’orfèvre, sans doute forgée sous la férule de maîtres exigeants ou résultat du travail d’une jeune fille idéaliste et perfectionniste.
Un univers qui fait chanter la nature, danser la lumière et nous invite à l’intériorité, à la rencontre de ce feu qui nous dévore.
L’enseignement, les humanités vécues comme un temps où l’on se nourrit pour grandir, pour se trouver.
L’humain, sa grandeur, ses faiblesses transmués, sublimés par les mots.
Un ouvrage dont la résonance fait naître un peu de nostalgie et, en même temps, communique la fureur de vivre (et de lire ;-))