Les eaux troubles du mojito : Et autres belles raisons d'habiter sur terre
de Philippe Delerm

critiqué par Marvic, le 3 janvier 2016
(Normandie - 66 ans)


La note:  étoiles
Arrêts sur images
Comme à son habitude, Philippe Delerm saisit des instantanés de vie pour nous permettre de les savourer ; d'en saisir toutes les sensations, les bruits, les odeurs, les souvenirs qui se rattachent aux petites choses anodines.
Mais pour la première fois, je n'ai pas aimé toutes les "gorgées".
Cela tient d'abord au manque d'empathie pour certaines situations. On est forcément plus touché quand cela nous renvoie à notre propre expérience, à nos propres souvenirs. Par un soir d'été, par la dernière image d'un album d'Astérix, par un petit café solitaire...
J'avoue avoir apprécié entre autres, "Ses lèvres bougent à peine", quand on découvre un petit enfant passionné par ses premières lectures, et particulièrement "Tendre est la vie cruelle", une réflexion sur la vie commune d'un "vieux couple".
Mais je trouve redondant la construction de chaque chapitre et sa petite phrase finale.
Malgré cela, lire Delerm, c'est faire une pose, prendre son temps, être au calme, faire une parenthèse... et ça, ça fait toujours du bien !