Istanbul et la civilisation ottomane
de Bernard Lewis

critiqué par Saint Jean-Baptiste, le 3 janvier 2016
(Ottignies - 88 ans)


La note:  étoiles
Intéressant mais un peu court
Ce livre est trop court pour réaliser son ambition de raconter toute l'Histoire de l'empire Ottoman, mais il ne manque pas d'intérêt.

Le premier chapitre est consacré à la conquête des Ottomans, particulièrement à la prise d'Istanbul en 1453. C'est bien raconté, c'est complet mais, à mon goût, trop résumé. De plus, quelques cartes géographiques auraient été bien nécessaires pour une meilleure compréhension.

Les chapitres suivants sont plus instructifs. Ils détaillent la vie fastueuse à la cour du Sultan et dans la ville d’Istanbul au temps de la splendeur ottomane. Dans son récit, l'auteur fait souvent appel à des chroniqueurs locaux et à des témoignages de voyageurs occidentaux. Il y ajoute des anecdotes pittoresques qui donnent une idée assez vraisemblable de ce que c'était.

Un dernier chapitre est consacré aux arts, à la culture et à la religion ; cette religion de l'Islam qui, comme on le sait, réglemente absolument toute la vie publique et privée dans les pays musulmans : le Sultan étant le représentant d’Allah sur terre et l'exécuteur du Coran.
L'auteur explique encore le rôle prédominant de l'armée dans cet empire, qui a été avant tout, et presque exclusivement, une domination militaire.

Ce dernier chapitre est la partie la plus intéressante de ce livre, qui est trop court pour tout raconter, mais qui raconte bien ce qu'il raconte.