Brain less
de Jérôme Noirez

critiqué par Cecezi, le 22 novembre 2015
(Bourg-en-Bresse - 44 ans)


La note:  étoiles
Zombies et terrorisme...!
Difficile pour Brainless, cette rentrée au lycée. Déjà qu'en temps normal, il ne passe pas pour un garçon très intéressant. Mais depuis qu'il est... mort et que les 2 hémisphères de son cerveau ont du mal à communiquer, les choses sont encore plus délicates !
Le voici pris entre un prof de physique qui fabrique des comprimés de drogue, un directeur fêlé, et une bande de filles qui ne pense qu'à organiser des parties pour attirer les beaux mec - dont Brainless ne fait pas partie naturellement...
Un univers assez étoffé et qui fonctionne très bien, avec une écriture fluide et des personnages vraisemblables - si l'on peut dire...
Qu'est-ce qu'il manque à mes yeux ? Un peu de cohérence entre l'univers Zombie et les 2 jeunes terroristes, mais aussi au niveau des valeurs (la solidarité finale entre zombies n'explique pas pourquoi le capitaine de l'équipe en est devenu un)... Un peu de second degré aussi, qui permettrait de voir à travers les zombie une allégorie des rejetés, des marginaux.
Sur ce plan, j'ai très largement préféré le roman au titre savoureux : "Comment j'ai cuisiné mon père, ma père, et retrouvé l'amour"...