Dernière escale
de James Patterson

critiqué par Tistou, le 26 octobre 2015
( - 68 ans)


La note:  étoiles
Scénario ?
« Dernière escale » pourrait être un scénario directement écrit pour un film d’aventures. Des personnages très typés, une action sans cesse rebondissante, des scènes spectaculaires … James Patterson écrit mais ne fait pas pour autant dans la littérature, on l’aura compris. Ce qui n’empêche pas qu’on peut prendre du plaisir à lire « Dernière escale ». Une fois rentré dans l’histoire, il est difficile de ne pas aller au bout … d’un coup.
Katherine Dunne, docteur de son état, a perdu son mari il y a des années. Perdu, vraiment, on n’a pas retrouvé son corps mais seulement son voilier, en mer et sans lui. Elle s’est remariée avec Peter Carlyle, un avocat new-yorkais coté. Problème : ses trois enfants Carrie, Mark et Ernie (tout ce beau monde entre 18 et 10 ans) ne supportent pas leur beau-père. La situation n’est pas brillante dans la famille Dunne : Katherine n’a pas suffisamment de temps à consacrer à ses enfants, l’entente entre eux et leur beau-père est nulle …
Elle décide, au moins pour reconquérir ses enfants, de faire un break et de partir deux mois sur le yacht au bord duquel est mort Stuart, son mari. Juste elle et ses trois enfants, assistée simplement de Jake, marin confirmé et frère de son mari disparu.
Ca va très rapidement tourner au cauchemar – et pas que pour des raisons familiales. Très vite, il se passe des choses étranges et terribles dont notamment l’explosion du bateau alors que tout le monde était à l’eau. Jake est grièvement blessé, Katherine également et les voilà dérivant sur un radeau pneumatique. Leur balise n’a pas donné leur position, nous voilà partis pour une séance de new « Robinson Crusoé » !
Je vous laisse imaginer le parti que peut tirer un scénariste de ce genre de pitch ! Hé bien James Patterson ne se fait pas prier et nous fait passer par toute la gamme des sentiments. Les méchants seront punis, il y a du happy end au programme. Au bilan, ça ne vous aura pas trop pris la tête. Vous aurez le droit de l’oublier rapidement.