Le fléau d'Eden
de James Rollins

critiqué par Free_s4, le 27 septembre 2015
(Dans le Sud-Ouest - 50 ans)


La note:  étoiles
Manipulation génétique
Des minuscules singes siamois.
Un perroquet savant sans plumes.
Un bébé jaguar très particulier... Tout indique que la mère, un fauve de plus de deux cents kilos muni de dents de sabre, s'est échappée.
Tout ce joli monde découvert par Jack Menard de l'U.S. Border Patrol.
Pour son enquête il demande l'aide au Dr Lorna Polk, une pointure en génétique animale.
Le passé et le présent vont se télescoper, les souvenirs réapparaître.
Sans être d'une folle originalité thriller sympa à lire.
Dans les bayous de la Louisiane 8 étoiles

Ce n'est pas une aventure de la Sigma Force mais ça pourrait très bien en être une.. Jack Menard en super héros increvable. La jolie fille. La romance. Impossible de ne pas penser à Gray Pierce et Seichan. Les potes avec qui il pourrait partir à la guerre sans problème. Et d'une certaine manière, dans Le fléau d'Eden, c'est ce qui les attend.

Cette chasse au fauve n'en est pas vraiment une. Ce n'est qu'un apéritif. Et pourtant, elle se serait presque suffi à elle-même. Mais non. Quand elle s'arrête, on n'en est qu'à la moitié du livre. Pas le temps de reprendre son souffle qu'on est déjà embarqué dans une mission sauvetage sur une île perdue remplie de sbires armés jusqu'aux dents.

Et ça, Rollins, je dois dire qu'il maîtrise. Un déluge d'action, de balles, d'explosions, de cascades à n'en plus finir au service d'une intrigue scientifique que l'auteur rend crédible grâce à toute la documentation qu'il a pu ingérer et qu'il détaille après l'épilogue. Une fois le roman refermé, on ne se dit plus : "c'est impossible, ça peut pas se produire" mais "et si un jour...".

Incertitudes - - 40 ans - 6 juin 2024