Les hommes, etc.
de Irène Frain

critiqué par CCRIDER, le 5 février 2004
(OTHIS - 76 ans)


La note:  étoiles
Une réflexion au niveau des ovaires
Dans ce livre , Mme Frain nous étale complaisamment tous ses fantasmes sexuels . Elle a beau préciser qu'il s'agit d'une fiction , on n'y croit pas une seconde . On a plus l'impression d'un "Journal" situé quelques étages en dessous de celui de Bridget Jones en raison de son manque d'humour et d'auto-dérision .
Mme Frain (ou l'héroïne) , une ex-belle femme qui , sans doute , a eu son heure de gloire , se met donc en chasse d'un beau mâle qui saurait l'émouvoir . Elle tombe sur le premier venu qui la prend en photo dans des positions intéressantes , à l'aide d'un polaroïd . En fait , un maniaque sexuel qui collectionne des photos d'anatomies sans visage en train de copuler . De plus , elle découvre que Monsieur la trompe avec une serveuse de l'hôtel d'Islande où il l'a entrainée . Elle concocte une vengeance avec une routarde cycliste de rencontre . La revanche tourne au fiasco , la "Libellule" chipe le macho à la nigaude vieillante qui n'a plus qu'à rentrer en France où l'histoire reprend au début , dans la solitude du petit studio .
Donc , une intrigue nulle , pire que du Delly . La seule originalité tient aux changements dans la taille des caractères d'imprimerie .
Madame a jeté aux orties tous les tabous , on peut y balancer aussi son bouquin si décevant