Numéro zéro
de Umberto Eco

critiqué par Hexagone, le 4 août 2015
( - 53 ans)


La note:  étoiles
ECO...nomique
Je tombe de l'armoire !
Acheté en vitesse pour meubler un trajet en train, je pensais pouvoir me délecter d'une lecture agréable et enrichissante en lisant un autre Eco que le Nom de la Rose.
Les pages défilent vite, aussi vite que les pylônes jouxtant la voie et que je vois défiler à 300 km/h.
Mais que se passe-t-il ? Ou ECO avait besoin d'argent, ou il devient sénile, ou il a été surestimé toute sa carrière.
Car qu'en est-il de ce mauvais livre ?
Il rejoint la longue liste des romans complotistes.
Une rédaction est créée pour monter un journal qui ne verra jamais le jour car il est destiné à faire comprendre aux groupes d'intérêts que le patron de ce journal fantôme détient des informations capitales et dérangeantes.
Ce fameux patron n'a qu'un objectif, utiliser ce pouvoir de l'information pour pénétrer des cercles économiques ou industriels. En somme d'accroître son pouvoir.
Le héros est embauché pour superviser cette rédaction et écrire en parallèle un livre sur l'histoire du journal au cas où il serait utile de faire valoir ses intérêts et s'offrir une protection.
Un des journalistes va enquêter sur Mussolini et découvrir un secret !
Mal lui en a pris car il finira assassiné.
Un mauvais livre qui se lit bien, je me demandais si Chattam n'était pas devenu le nègre d'ECO !
Ce sont des adages latin, pathologie Econiènne, qui m'ont fait comprendre qu'il s'agissait bien de ECO .
Des livres comme il y en a plein, avec lesquels on peut au mieux se divertir lors d'un voyage ou au pire perdre son temps.
Aucun intérêt, ECO doit prendre sa retraite et profiter de son temps.
Déçu de m'être fait avoir.