Ce premier épisode de la trilogie "Baztan" se partage entre l'enquête policière, la personnalité de l'inspectrice Salazar et l'histoire de sa famille qu'elle retrouve à l'occasion de cette affaire.

Le rythme est certes lent mais adapté à l'histoire, dont l'ambiance fraîche et surtout humide et mélancolique se prête aux diverses situations.

La mythologie et le folklore Basque tiennent également une place non négligeable et servent assez bien le récit.

Celles et ceux qui cherchent ce que l'on définit comme un thriller seront frustrés. Ici, pas de rythme effréné où pleuvent les rebondissements et autres cliffhangers, l'avancée se fait au gré des rares indices et autres secrets de famille dévoilés.

L'adaptation cinématographique est, je trouve, calamiteuse.

Ayor - - 52 ans - 16 octobre 2020

L’inspectrice Amaia Salazar se voit confier la direction d’une enquête sur le meurtre d’une jeune fille dans la forêt proche d’Elizondo. Décision prise pour la compétence de la jeune inspectrice formée aux techniques d’investigation de Quantico mais qui ne plaît pas à certains de ses collègues.
Deux autres jeunes filles seront assassinées de la même manière, selon un rituel minutieux.

Amaia va, pour faciliter son enquête, retourner dans son village natal où ont eu lieu les meurtres. Elle va loger chez sa tante Engrasi qui l’a élevée comme une mère. Et retrouver ses deux sœurs, la douce Rosaura et l’antipathique Flora qui gère la biscuiterie familiale.
Confrontée à son passé, de douloureux et traumatisants souvenirs vont refaire surface.

Dolores Redondo nous emmène, à l’aide de nombreuses descriptions, dans une balade en pays basque, dans l’atmosphère sombre et froide d’un village de montagne en hiver, où la présence de personnages mythiques devient presque une évidence ; et nous fait progressivement découvrir le passé de l’héroïne, cette jeune femme forte et faible à la fois.
Avec la rigueur d’une enquête policière et la présence de personnages forts, l’auteure installe une ambiance très particulière, mêlant des univers différents, tout en gardant un rythme soutenu jusqu’aux pages finales.
Premier livre de cette auteure que je découvre, j’ai déjà réservé les deux suivants, et suis aussi conquise que Ludmilla.

Marvic - Normandie - 66 ans - 22 août 2019