Les promeneurs
de Marc Pirlet

critiqué par Catinus, le 21 juillet 2015
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
Roman liégeois
Christophe, trente-deux, dépérit dans une cité liégeoise (sans doute à Droixhe, pour ceux qui connaissent). Michelle, son amie, l’a quitté et sa voisine, Nassima, vient de se faire sauvagement assassinée. Sans vraiment le souhaiter, Christophe est amené à héberger Pascal, le fils de Nassima. Une vraie amitié se crée entre eux mais elle sera de courte durée car un accident va survenir.
Un récit bien enlevé, parfois un peu sombre, mais plein d’espérance.



Extraits :


- On se voyait au moins une fois par semaine. Grâce à elle, je pouvais de temps en temps me reposer de moi-même.

- Tout seul, on n’évolue pas, on devient un fossile, on se regarde dans un miroir qui nous renvoie toujours la même image. Ce sont les autres qui nous poussent en avant, n’importe qui, pourvu qu’on soit réceptif aux messages qu’ils nous adressent.

- Si nous savons l’importance que les autres ont pour nous – et encore, nous ne la découvrons souvent qu’en les perdant - nous ignorons, la plupart du temps, l’importance que nous avons sur eux.

- A l’ouest du centre-ville s’étend un parc d’une dizaine d’hectares. On l’appelle le parc des Bons-Enfants, à cause d’un orphelinat qui le longeait autrefois et dont les bâtiments, après avoir été laissés à l’abandon pendant des décennies, ont été récemment transformés en immeubles à appartements. Une haie de buis en fait tout le tour et un vaste plan d’eau de forme circulaire, enjambé par un pont, en occupe la partie centrale. Une petite plaine de jeux est aménagée, et je me souviens que, quand j’étais enfant, il était possible, au printemps et en été, de louer des pédalos, pour un prix dérisoire. (…)
(note : n’oublions pas que nous sommes dans un roman !)