The Oxford Anthology of English Poetry Volume II: Blake to Heaney
de John Wain

critiqué par Folfaerie, le 28 janvier 2004
( - 55 ans)


La note:  étoiles
Une "bible" de la poésie anglaise
Tous, ils y sont tous, Byron, Wordsworth, Shelley, Burns, Keats, Shakespeare, Tennyson... Anglais, Ecossais, Irlandais mêlés, poètes ou écrivains ayant goûté à la poésie, bref une anthologie indispensable pour partir à la découverte des Maîtres anglais. Et tous chantent et célèbrent les mêmes thèmes, la vie, la mort, l'amour, la nature, le courage..., s'interrogent sur la finalité de l'existence, sur Dieu, brocardent le pouvoir en place, dénoncent, s'enflamment... Il y en a pour tous les goûts.

Cette anthologie en deux volumes est en anglais parce qu'il est tout simplement impossible à l'heure actuelle de trouver l'équivalent traduit en français. Et puis de toute façon, malgré la qualité de certaines tradutions, rien ne vaut l'original.

Je n'avais jamais eu l'occasion de m'intéresser à la poésie anglaise (qui ne faisait partie des programmes scolaires lorsque j'étais étudiante) jusqu'à ce que je la découvre, d'abord grâce à Walter Scott, qui avait l'habitude de mettre en tête de ses chapitres quelques vers d'illustres poètes, et puis grâce à la légende des chevaliers de la Table Ronde, qui a inspiré un nombre incroyable de poètes que j'ai donc découvert par ce biais.

Et franchement, tous ceux qui ont aimé "Le cercle des poètes disparus" et qui ont été émus par ce film, devraient au moins une fois essayer de goûter à cette divine poésie, qui agit comme une drogue. Personnellement, cela fait 20 ans à peu près que je lis de la poésie et je ne compte pas cesser de sitôt.

Bon, pour la route, je vous livre une de mes préférées, de Rudyard Kipling, dans un anglais plutôt facile :

If I were hanged on the Highest Hill,
Mother o' mine, O mother o' mine
I knew whose love would follow me still,

If I were drowned in the deepest sea,
Mother o' mine, O mother o' mine
I know whose tears would come down to me,

If I were damned of body and soul,
I know whose prayers would make me whole,
Mother o' mine, O mother o' mine !