Spider-man : l'intégrale T12 ed 50 ans 1974
de Gerry Conway (Scénario), Len Wein (Scénario), Ross Andru (Dessin), Gil Kane (Dessin), John Romita (Dessin)

critiqué par Fanou03, le 24 juin 2015
(* - 48 ans)


La note:  étoiles
L'Araignée est un être bien singulier
Il n’aura encore une fois pas chômé, l’ami Spider-Man/Peter Parker, durant cette année 1974, riche en émotions, qui voit entre autres faits marquants une explosion dévastatrice dans son appartement d'étudiant, la mise en service de la Spider-mobile, la résurrection du Bouffon Vert et le retour de la blonde Liz Allen !

Depuis 1962, l’année de sa « naissance », il a bien changé, notre super-héros. Il faut dire que Stan Lee et Steve Ditko ont passé la main, et que nous sommes en plein dans les années 1970. Du point de vue graphique le dessin a pris une certaine amplitude, les muscles du super-héros ont pris du volume (ceux de ses ennemis également) et les formes des filles, en particulier celle de Marie-Jane Watson, de sensuelles rondeurs. Le caractère de Peter Parker a évolué également. Prenant de l’assurance, il a vite fait de taquiner (gentiment) sa vieille Tante May et de « chambrer » facilement ses adversaires.

Côté scénario je suis assez mitigé. Les épisodes s’avèrent inégaux. Certaines aventures se démarquent, comme celles mettant en jeu le Punisher, persuadé de la culpabilité du Tisseur. La dualité du mal et de la maladie est un des thèmes abordés qui est sans doute le plus intéressant, thème illustré notamment par des Super-Vilains comme l’Homme de Métal ou Michael Morbius. D’autres aventures sont beaucoup moins convaincantes, comme celle mettant en scène le « mariage » de Docteur Octopus et de Tante May.

Allez bon, on passe quand même un bon moment, hein, on ne va pas dire non plus contraire ! Et puis souvenez-vous, à propos de l’Araignée : Il est fort, agressif / Il a du sang radioactif / Il s’envole sur un fil / Et fait fi du péril / Attention Car l’Araignée est là !