La prisonnière du désert
de Alan Le May

critiqué par Poet75, le 16 juin 2015
(Paris - 67 ans)


La note:  étoiles
Sublime western!
Ce roman fut adapté au cinéma en 1956 par John Ford qui en fit un des plus grands westerns (sinon le plus grand) de toute l'histoire du cinéma. Un film que je vois et revois sans me lasser et en ressentant chaque fois la même admiration et la même émotion. On l'imagine, j'étais donc fort curieux de découvrir le roman. Et j'ai été conquis, comme je le suis par le film de Ford. Ce dernier est d'ailleurs resté assez fidèle au livre. Alan Le May raconte avec grand talent la quête acharnée d'Amos et de Martin, engagés dans la poursuite implacable d'une tribu de Comanches, coupables d'avoir massacré les habitants d'un ranch et d'y avoir enlevé deux fillettes, Lucy et Debbie. La première finit par être retrouvée morte, mais il reste Debbie. Pendant plus de cinq ans, les deux hommes s'acharnent à la retrouver tout en se demandant ce qu'il est advenu d'elle, si elle est toujours vivante, et dans quel état ils la retrouveront. Alan Le May fait le récit de cette quête éperdue avec grand soin et grande précision sans jamais fatiguer le lecteur. Il en dit beaucoup aussi, il faut le souligner, sur la vie et les moeurs des tribus indiennes sur lesquelles il a dû se documenter avec sérieux. Pour tout dire en une phrase: c'est un grand roman qui a donné lieu à un grand film!