After Alyson
de David M. Sindall

critiqué par Guigomas, le 19 mai 2015
(Valenciennes - 55 ans)


La note:  étoiles
This is not a love story
« After Alyson » est le premier roman d’un auteur que je connais professionnellement. Lorsque David Sindall m’a appris qu’il avait publié un livre, évidemment, je l’ai lu (après en être tombé de ma chaise).

C’est le premier livre en anglais que je lis depuis la seconde… Eh bien ça me rend modeste quant à mon niveau d’anglais ! Je devais vérifier la traduction d'un mot toutes les deux lignes ! Une autre chose inhabituelle pour moi était que, pour la première fois, je lisais un livre d'un auteur que je connais personnellement. Il m'a fallu un certain temps pour cesser de voir l'auteur derrière le personnage principal, qui s’exprime à la première personne.

Voici la quatrième de couverture:
Mark Garvey likes women, wine and football. He is obsessed by the past but wants a better future. His relationship with Alyson, an Australian physiotherapist, has ended disastrously. In an attempt to forge a new start, he escapes Birmingham for a new job as Director of Social Services in Devon. He moves to Hope Cove, rents a holiday home and tries to start a new life. As a kid, he took holidays in the same part of Devon, so his reason for being there mirrors his desire to rediscover a sense of childhood optimism for the future. Yet leaving does not resolve his problems; it just creates new ones that get in the way of him moving forward. Mark Garvey has many problems, but the biggest problem he has is that he is Mark Garvey.
He eventually stumbles into a relationship with the local doctor, Kalpna. Yet beneath the surface, the playground of his childhood optimism is littered with pitfalls and chaos – not that different to what he has left behind.


Je pensais lire une comédie romantique, le genre d'histoire qui pourrait être jouée par Hugh Grant si ce livre était adapté au cinéma. Et au début, je ne me sentais pas beaucoup de sympathie pour Mark Garvey, le personnage principal, qui vient de rompre avec Alyson, une belle physiothérapeute australienne. Mark Garvey est vraiment trop égocentrique et plus précisément pénis-centrique. Puis j’ai commencé à réaliser qu'il ne s’agissait pas d’une comédie romantique, mais de l'histoire de la chute d'un homme à cause de la luxure. Et je me suis rendu compte que Mark Garvey n’était pas censé être «le bon gars qui pourrait être joué par Hugh Grant" mais un brave type qui laisse ses désirs et ses mensonges le dominer et qu’on a envie de baffer à le voir détruire sa vie si consciencieusement.

La façon dont le livre est construit est brillante. La narration en parallèle de la vie avec Alyson et de la vie après Alyson tient le lecteur en haleine, impatient de savoir où la chute se terminera; J’ai trouvé les personnages forts et crédibles, ainsi que l'intrigue.

Je ne pourrais rien dire à propos de l'écriture, n’ayant aucune référence (mais j’ai beaucoup amélioré ma connaissance de l'argot).

Le livre est autoédité. L’auteur m’a expliqué qu’au Royaume-Uni, c’est chose courante. Un apprenti écrivain autoédite un ou deux romans et, si ceux-ci se vendent (500 exemplaires ou plus), il attirera l’attention d’un agent littéraire qui prendra sa carrière en main. After Alyson s’est assez bien vendu et David Sindall travaille maintenant sur son deuxième ouvrage. Je l’attends avec impatience.