Comme Radetsky, j'ai lu ce livre imposant et donné titre par titre mon sentiment sur les ouvrages majeurs (Tout passe, Vie et destin). Je reviens sur les nouvelles contenues dans l'ouvrage. A part une, elles me sont parues assez didactiques et donc manquant de corps littéraire. A part une: "Abel. Le six août" (1953) qui tente de restituer les sentiments de l'équipage de l'avion chargé de larguer une bombe sur Hiroshima. Là le talent de Grossman se montre à son meilleur niveau, nous faisant participer (si l'on peut dire!) à l'action. La déshumanisation est ici à l'oeuvre, loin de l'URSS et de l'Allemagne. Comme disait Brecht, de mémoire, "la bête est toujours grosse". J'ajoute qu'à la fin du livre se trouve un glossaire passionnant sur le noms et les événements de la période couverte par les textes de Grossman. Je n'y ai pas trouvé par contre de rubrique: "Staline".
Falgo - Lentilly - 85 ans - 4 novembre 2017 |