Sous le prétexte de raconter une histoire de bateliers sur le Rhône, début XIX ème, aux prises avec une tempête, alors que Napoléon fait un come-back remarqué de l’île d’Elbe, B. Clavel se livre à un réquisitoire en règle contre la guerre (qui ne sera pas d’accord), la violence (idem). OK mais un plaidoyer pacifiste ne fait pas forcément un bon roman. Manque quelque chose ; un vrai souffle (?), un parti-pris moins marqué ( ?) pour scotcher le lecteur. La « patte » de Clavel est toujours là, notamment dans tout ce qui touche à la nature, au Rhône en pleine furie, à ces bateliers livrés un peu à leur seul courage et leur seul instinct. Mais dans la partie qui touche à l’humain, la politique du temps de l’Empire en l’occurrence, c’est plus faible et trop … pacifiste. Point trop n’en faut.
Pas le meilleur B. Clavel.
Tistou - - 68 ans - 22 octobre 2005 |