Dickens' London: An Imaginative Vision
de Charles Dickens

critiqué par Antihuman, le 31 mars 2015
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
Dans le genre empirique et réaliste
Une ville au XIXème qui dévoile son coté féminin, mais hélas, dans les sous-couches: les rues sont envahis de clochardes, prostituées, "morues" et maquereaux diverses, qui travaillent pour gagner un malheureux penny en harcelant ou en volant le client éventuel... Tellement tragique sont ces clichés !

Ce livre qui saisit le coeur de Londres dévoile tout un style de vie à l'époque de Charles Dickens par ses photographies poignantes et pleines de vie; montrant entre autres des gens exploités, des Oliver Twist en puissance sinon des prêcheurs de Hyde Park montés sur une caisse, avec des bobbies brutaux et incompréhensifs, des pubs envahis d'alcooliques dés la fin du bureau, des souteneurs qui naviguent dans le quartier de White Chapel (celui de Jack L'Eventreur, un médecin de la famille royale selon les sources les plus récentes...) ou dans Soho.

Quelques images dedans révèlent d'ailleurs un monde pas si éloigné du nôtre: ou tout au moins très contemporaines.

La misère est cruelle et, parmi ses victimes, les plus touchées restent aveugles et totalement illetrés. Cet ouvrage dénote également une société de classes qui ne se mélangent pas en dépit des dires des contes et qui vivent dans deux mondes différents: comme de juste !