Les montagnes du soir précédé de La seule qui ne se soit pas fanée à ma boutonnière et de Carnets de Bonnieux et d'ailleurs
de Lionel Bourg

critiqué par Tophiv, le 12 janvier 2004
(Reignier (Fr) - 48 ans)


La note:  étoiles
Prose géographique
Lionel Bourg, né dans la Loire en 1949, a publié de nombreux ouvrages en prose.

Ce recueil, décomposé en trois parties, est agréablement illustré par des huiles de Bruno Danjoux qui éveillent l’imaginaire du lecteur, croyant reconnaître les évocations poétiques de l’auteur, ici une montagne du Forez, là un port breton … La douceur du papier à gros grain donne un caractère précieux à ce livre dont on a envie de prendre soin.

Ici, tour à tour, l’auteur évoque l’ambiance particulière des paysages de Bretagne, le Lubéron, puis ses montagnes du soir, celles du Forez, celles qu’il découvrit à quatre ans avec sa mère, son frère et sa sœur et sans cet autre frère qui s’est noyé dans le lac de Nantua.

A la lecture de ses rêveries, de cette poésie calme de l’attirance géographique, je m’aventure hors de mon univers habituel. Généralement plus sensible au fond qu’à la forme, plus attiré par la narration d’un roman, je n’ai pas réussi à me laisser emporter, charmer. Je dois avouer un certain hermétisme à la poésie ou prose « pure », c’est à dire sans autre motivation que le jeu et la beauté des mots. Et Il m’a semblé que c’était le cas de ce livre.

Et donc si je reconnais les qualités de la riche écriture de Lionel Bourg, je n’ai donc pas été totalement séduit par « Les montagnes du soir ».