Vernon Subutex, tome 1
de Virginie Despentes

critiqué par B1p, le 20 février 2015
( - 51 ans)


La note:  étoiles
vertiges de la désillusion
Vernon Subutex, ancien disquaire expulsé de son appartement a en sa possession une auto-interview d'Alex Bleach, idole de la chanson française adulé par des millions de fans, jadis artisan de la scène rock quand c'était encore synonyme de liberté et d'indépendance, mais qui a fini par casser sa pipe en s'endormant dans sa baignoire entre deux vapeurs de coke. L'enregistrement provoque la convoitise, mais pour le saisir, il faudra suivre Vernon dans son errance, à chercher l'hospitalité chez ses anciens amis de l'époque glorieuse pour éviter les rues pluvieuses du grand Paris.

Je dois le dire, je ne suis pas grand fan de la littérature française qui a souvent une fâcheuse tendance à s'occuper des histoires minuscules de nombrils auto-centrés. Alors je suis hyper reconnaissant à Virginie Despentes de nous avoir pondu un livre aussi énorme. Après ça, je ne sais pas encore qui pourra dire qu'elle ne sait pas écrire.

Virginie Despentes dresse une galerie de portraits trouante. L'empathie pour ses personnages est telle que j'ai la plupart du temps été bouleversé par ces individus, qu'ils soient aimables ou détestables, qui se débattent avec l'époque et surtout avec le souvenir d'un monde qui n'a jamais pris la direction qu'on s'attendait à ce qu'il prenne. Bien sûr il y avait la drogue qui a cramé plus d'un cerveau, mais il y avait la musique et la liberté qui laissait espérer. Maintenant il y a surtout la démission et la haine ordinaire.

On le dit partout, Virginie Despentes profite de sa trame de macadam movie pour dresser un portrait sociologique vertigineux de ses contemporains, le plus souvent blessés. Et même si la désillusion est omniprésente, putain ce que ça fait du bien !
Subutex 1: drôle d'aventure! 7 étoiles

J'avoue que je n'attendais pas grand-chose de cette lecture et ce en grande partie à cause de mes préjugés envers son auteure.
Mal m'en a pris car au final j'ai plutôt bien aimé cette lecture.
Vernon Subutex, quel drôle de personnage! Pas du genre que l’on rencontre dans la plupart des romans ! Et pour cause, sorte de vieil ado passionné de musique, Vernon est du genre soixante-huitard qui a bien profité de la vie mais parfois les bonnes choses ont une fin. Et la fin sera brutale…
J’ai aimé vivre les aventures de Subutex et ai particulièrement apprécié l'univers musical de ce roman.
La grande variété des personnages secondaires apporte une certaine diversité de situations, une idée salvatrice pour un roman qui tourne parfois dans le vide, témoin ces quelques longueurs et une histoire qui s’essouffle quelque peu.
Cependant ce premier tome possède une bonne trame et se lit agréablement.
Pas mal.

Sundernono - Nice - 41 ans - 20 février 2024


Musique, sexe et drogue 6 étoiles

Vernon Subutex était disquaire. Sa boutique a fermé, et le voilà sans domicile, puis clochard.
Il essaie de retrouver sa bande de copains, un groupe où seul Alexandre Bleach avait réussi. Il se souvient et retrouve le milieu de la musique parisien, où se croisent des personnages incroyables, d’univers et d’origine différents mais reliés par le passé, par la drogue, par des souvenirs communs.
Les enregistrements du célèbre chanteur disparu, confiés à Vernon, intéressent beaucoup de monde.
On suit le périple stupéfiant ( !) de son effondrement progressif.
On s’intéresse à son questionnement sur le sens de la vie, les choix : une vie courte et bien remplie, ou une vie chiante mais longue ?

Souvent perdue parmi les nombreux personnages et les différentes filiations, peu passionnée par l’omniprésence de drogue, regrettant de ne pas connaître ces musiques citées d’une autre époque que la mienne, j’ai cependant apprécié le questionnement du héros.
Et moi aussi, j’ai souvent pensé aux premiers livres de Houellebecq, retrouvant ce même regard cynique et désabusé.

Marvic - Normandie - 66 ans - 15 novembre 2023


Une sorte de Houellebecq au féminin 6 étoiles

2 points communs avec Houellebecq : un anti-héros qui sombre et pas mal de cul.
Vernon Subutex est un prétexte à une galerie de portraits intéressants avec quelques passages bien croustillants. En dehors de quelques moments sympathiques, le livre m'a ennuyé et j'ai bien eu du mal à le finir.
Le personnage de Subutex manque d'épaisseur. La trame scénaristique n'a que peu d'intérêt, elle permet juste de faire la rencontre de personnages plus loufoques les uns que les autres, ce qui reste le principal intérêt du roman.
J'attends de voir la série produite par Canal pour voir si on peut en tirer quelque chose de plus captivant que le livre.

Lejak - Metz - 49 ans - 11 novembre 2019


virginie subutex 7 étoiles

une plongée dans un enfer doucereux, avec ce qu'il faut d'état d'âme et de réalisme. Comment la rue s'impose, un attrait des bas-fonds familier à V.D. avec en opposition la bourgeoisie des médias. Je pense qu'il peut plaire à tout un tas de personnes pour peu que l'on y croie en le lisant et que sa culture Rock ne vous ennuie pas. Si le livre a un intérêt c'est qu'il présente une vision réaliste du clochard en devenir Vernon , tombé en disgrâce par malchance, manque d'inspiration ou un léger laisser aller. Quand on connait cet univers par contre c'est un peu moins intéressant mais l'auteure a le mérite de faire découvrir par le truchement de ce livre une réalité de la société. Quand même comme Despentes sait le faire quelque coups de poing où ça fait le plus mal. Une galerie de personnages non manichéens et simplistes, inspiré certainement de ses vécus. Portraits de l'époque avec leur souffrances et nuances.

Magicite - Sud-Est - 46 ans - 18 septembre 2018


Un sentiment de Parisianisme 5 étoiles

"Magistral et fulgurant. Une œuvre d'art" disait l'Express. Pour récolter pareille critique, il faut vraiment en avoir entre les lignes. Une ambiance qui plane, des odeurs, des images, vivre le personnage, les personnages. Et au côté de Vernon, il y en a du monde. Heureusement, car l'intérêt que je lui ai porté en début de lecture s'est envolé au fil des pages. Disparue aussi l'impression de suivre l'évolution de son parcours à travers ses rencontres, singulières et représentatives d'une certaine vision de la société. Tout dépend de ce que l'on a vécu et où l'on vit, sûrement.

Le style est percutant, vif, ça ne traîne pas. C'est le point positif, le roman se lit vite. J'ai trouvé l'ensemble effectivement magistral, mais plutôt dans le sens professoral. Quelqu'un sait et nous le fait savoir. J'ai détesté cette forme de narration, pédante, généraliste, parisianiste ?

Seul le fil rouge du bouquin me suspendait au récit, j'ai attendu un dénouement, attendu...

Ça m' fait penser à cette histoire toute con d'une lettre qui passe de main en main, certains tombent dans les vapes après l'avoir lue, d'autres poussent des cris, des hurlements, les plus traumatisés se suicident. Que contient donc cette lettre ?! Au final, elle s'envole...

La fulgurance à fait pssschit chez moi. Mais il faut certainement reconnaître un talent d'écriture à Virginie Despentes.

Lolo6666 - - 51 ans - 25 juillet 2017


Une description trash et sincère d'un époque 8 étoiles

Virginie Despentes a l'avantage de décrire fidèlement son époque, avec un humour très particulier, très cru, et avec une grande sincérité d'opinion. Certaines scènes s'avèrent dures à avaler, d'autres tordantes de rire, certes à condition d'avoir l'estomac bien accroché. Mais elle ne ment ni ne simule .
Autant se laisser tenter, quand l'esprit est disponible pour ce genre de choses. J'ai passé un bon moment, qui appelle une suite avec le deuxième tome.

Veneziano - Paris - 46 ans - 18 juillet 2017


Echec de lecture 1 étoiles

Je préfère m'attribuer ainsi l'impossibilité totale que j'ai éprouvée à la lecture de ce livre. J'avais plutôt aimé à leur sortie "Baise moi" ou "Les chiennes savantes" dont le style débridé, argotique, violent m'avait plu. Et je me trouve devant un ouvrage que je ne peux qualifier que de branché, réceptacle de toutes les modes nioulouques du monde actuel: perte d'emploi, sexe (même pas tellement), cinéma porno, musiques, réseaux sociaux, s.d.f., drogue, drague, relations épisodiques avec les autres, relations tordues des hommes avec les femmes et réciproquement, etc. Mon problème est que j'ai trouvé cela d'un ennui mortel, dans la facture presque illisible d'un style d'une platitude absolue et l'insignifiance des personnages et des situations. Je ne peux comprendre l'avalanche de prix et de commentaires élogieux qui a entouré sa sortie que comme un misérable effet de mode que j'espère sans lendemain.

Falgo - Lentilly - 85 ans - 16 juillet 2017


Ouais bof !!! 4 étoiles

Ce bouquin a ramassé des tas de prix et la quatrième de couv' est dithyrambique... Mais moi, je reste sur ma faim :
Ça démarre effectivement très fort, avec un style dépouillé, des phrases à l'emporte-pièce et on a envie d'y aller à fond dans cette histoire de mec paumé....
Mais après 50 pages, on se rend compte qu'il n'y a, au fond, aucun fil conducteur, juste une suite de personnages racontés façon télé-réalité... Bref, Une série de bobos parisiens, bien dans leur époque, avec leur facebook, leur twitter, leur téléphone collé à l'oreille, qui survivent comme ils peuvent dans un microcosme très parisien... ou plutôt très showbizzz.
Bref, il y a dans ce bouquin quelques belles trouvailles d'écriture (j'ai bien aimé, par exemple, le coup du chienchien à sa mémère qui tient en respect le molosse qui lui renifle le cul)... et d'autres fulgurances dans la même veine, avec quand même une forte odeur de sexe, traité, je dois dire, de façon très masculine, ce qui m'a quand même bluffé.
Mais bon, un bon bouquin, c'est d'abord une histoire, et ensuite une manière de la raconter : là, il manque l'histoire et ça, c'est vraiment dommage.

Zizoubazooka - NANTES - 67 ans - 23 juin 2017


"Vernon Subutex 1" : franche réussite ou pétard mouillé ? 5 étoiles

Les romans de Virginie Despentes sont, le plus souvent, comme des grands crus : ils se bonifient avec le temps, avec le succès et se voient être décorés de nombreux prix, année après année. D’aucuns leur confèrent un goût de bouchon, d’autres les considèrent comme de véritables nectars de plume.

La saga « Vernon Subutex » ne pouvait échapper à ce sort heureux. Les deux premiers tomes déjà parus avaient déclenché un petit raz-de-marée dans toutes les librairies de France et de Navarre, et les plus grands amateurs de la saga sont encore impatients d’accueillir dans leur bibliothèque le dernier tome. Chez Lettres it be, forcément, nous étions curieux de découvrir ce phénomène tant vanté. Alors, franche réussite ou pétard mouillé ?

// « L'âme est un navire imposant, qu'il faut manœuvrer avec prudence. » //


# La bande-annonce

Vernon Subutex, triste sire de ce roman, est l’un des disquaires les plus renommés sur la place parisienne des années 80. La crise du disque va lui jouer un bien mauvais tour, l’obligeant désormais à vivre d’aides sociales et de pérégrinations dans les rues de la capitale à la recherche de bonnes âmes.

L’un de ses plus proches amis, Alex Bleach, est un rocker célèbre dans le monde entier. Opportuniste dans l’âme et voyant la manne financière qui s’offre à lui, Vernon lui demande son aide. Alex accepte et, dans son dernier souffle, lui remet un enregistrement sonore encore inconnu du grand public.

Vernon perd un ami et sa dernière source réelle de revenus. Il part alors, une fois de plus, en quête d’aide et d’un toit. Il sera alors hébergé par des personnes que tout oppose jusqu’à faire la connaissance d’un sans-abri qui lui apprendra les rudiments de la vie dans les rues de Paris. De rencontre en rencontre, Vernon Subutex verra alors le cours de sa vie changer radicalement.


# L’avis de Lettres it be

Virginie Despentes a toujours été le porte-étendard de ce qu’elle pense être les aspirations les plus fortes de la génération X : la libération des mœurs, l’expansion de la pornographie au sein de l’espace public, l’exploration sans vergogne de l’obscénité, de la violence repliée sur soi-même, cette même violence qui peut mener aux pires crasses. Son parcours, pour le moins tumultueux, la mène des pentes de la Croix-Rousse à Lyon, jusqu’au succès littéraire actuel en passant par la critique de films pornographiques, la prostitution occasionnelle et la fréquentation des milieux punk-rock des années 80-90. On retrouve ce vécu, dur, fort, dans les lignes de Virginie Despentes, et Vernon Subutex n’échappe pas à sa destinée.

Lettres it be - - 30 ans - 7 mai 2017


L'oeil. 8 étoiles

Vernon Subutex est un bon p'tit gars, un gendre parfait. L'auteure l'a construit neutre, pas du tout méchant mais un peu électron libre. Bref, il est sympa et le lecteur l'aime.
Il est le fil conducteur de l'histoire (pardon, de toutes les histoires qui gravitent autour de lui)... ou est-ce lui l'œil de Caïn qui observe ce monde sombrer dans l'alcool, la drogue et le sexe ?
Lire ce livre sans filet est risqué. Il faut souvent retourner en arrière pour se souvenir de tous ces personnages et vivre avec Vernon, respirer et penser comme lui.
Un plongeon qui laisse le lecteur assourdi.
Un style où on n'a pas peur des mots.
Le deuxième tome s'annonce encore meilleur.

Monocle - tournai - 64 ans - 12 mai 2016


Rock'n Roll! 8 étoiles

Ça ne va pas fort pour Vernon. Il a quasiment tout perdu, son job, son appart', ses amis. Sans compter ses vieux potes qui passent l'arme à gauche. Mais bon il garde un certain détachement, il arrivera toujours à s'en sortir, il a un réseau et du charme. Alors il squatte à droite et à gauche. L'occasion pour nous de découvrir une galerie de personnages plutôt barrés.
La force du bouquin c'est son ton, brut et cru. Mais aussi sa construction où il n'est pas seulement question de la déchéance d'un homme mais de chemins croisés au service d'un scénario prenant.
Le deuxième tome est déjà sur ma table de chevet.

Elko - Niort - 48 ans - 24 avril 2016


Jungle urbaine 9 étoiles

Cela faisait plusieurs années que Virginie Despentes me faisait de l’œil. Son passé sulfureux et son talent controversé m’intriguaient. « Vernon Subutex » a donc été le déclic pour que je franchisse le pas.

Dans ce premier volume, on suit le destin plutôt chaotique de Vernon. De jours en jours, on assiste aux évènements qui vont modifier le cours de sa vie, le tirer vers le bas et enfin l’entraîner dans la déchéance. L’originalité de ce roman est la multitude de points de vue que l’auteure utilise. A chaque chapitre, on passe d’un personnage à un autre. On entre dans l’esprit de chacun. J’ai eu un peu de mal au départ à me faire à cette narration décousue, mais une fois maîtrisée, elle apporte un véritable plus dans la mise en scène de cette jungle urbaine.

Virginie Despentes nous décrit une micro société où toutes les catégories sont présentes. On rencontre successivement des individus pauvres, des riches, des communistes, des racistes, des homosexuels, des transsexuels, des écolos, des drogués, des hackers…On peut ainsi voir le monde d’aujourd’hui avec des yeux différents.

Mais ce qui m’a le plus plu dans ce livre, c’est la plume de l’auteure. Elle écrit bien… même avec un couteau entre les dents. Car à l’intérieur de l’esprit de chaque protagoniste, les pensées les plus inavouables sont retranscrites sans aucun filtre. Cela crée des passages d’une grande violence psychologique et des monologues percutants. Elle ouvre la tête des gens pour en faire ressortir, parfois avec caricature, tous les pensées extrémistes. Elle nous propose ainsi un portrait au vitriol de notre société moderne et de ses débordements.

Ce tome 1 de la trilogie ne développe quasiment pas l’intrigue mais positionne les personnages et le contexte. Avec tous ces éléments en place, la suite apportera, je l’espère, un peu plus de péripéties au récit. Cela dit, j’ai adoré cette analyse au scalpel de l’humanité urbaine de notre temps et attends avec impatience la suite.

Killing79 - Chamalieres - 45 ans - 13 septembre 2015


Vernon Subutex : quelle belle littérature! 10 étoiles

Presque rien à ajouter à la critique de B1p.

C'est exactement ce que j'ai éprouvé (mis à part la réflexion sur les auteurs français que je ne partage pas du tout) à la lecture de ce Vernon Subutex en tous points remarquables.

Sans hésitation mon choc littéraire de ces dernières années. Tous les personnages sont précisément peint à la fois au pinceau et au couteau. Une fresque sans complaisance sur notre société de ces dernières décennies.

Le personnage de La Hyène a attiré mon attention, sans doute parce que la plus connectée, annonçant déjà la nouvelle ère informatique dans laquelle nous entrons. Comment faire et/ou défaire une réputation sur internet. Elle est spécialisée dans cette discipline et on fait appel à elle dans ce sens.
C'est l'occasion pour l'auteure de passer en revue toutes les manipulations possibles, les offres de ventes de « votes », de « commentaires », de « vues » et de « likes » sur tous les sites et réseaux sociaux.

Virginie Despentes : C'est le super top !

Henri Cachia - LILLE - 62 ans - 25 août 2015


VIVEMENT LA SUITE !!!!!! 10 étoiles

"Passé la quarantaine , Paris ne supportait en son sein que les enfants des propriétaires, le reste de la population allait poursuivre son parcours ailleurs Vernon était resté , il avait peut-être eu tort"
Ce livre se déguste cul sec , avec une BO à la playlist très rock & roll ( c est la première fois dans un de ces foutus bouquins que je vois cité le nom des DOGS groupe confidentiel des années 80 emmené par le regretté Dominique Laboubée )
Beaucoup de rythme donc , une belle écriture fluide , pleine d'étincelles , une brochette de personnages aux profils sociologiques très variés, les bobos , les clodos, les fachos , les cocos , les toxicos , les travelos , les barjos ...que l'auteur décrit avec empathie et un brin d'humour ( cette galerie d'excentriques , de loufoques, peut faire penser certaines fois aux personnages des BD de Margerin). Tout cela se passe bien aujourd’hui : le hashtag et les followers y ont leur importance! dans un décor de quartier parisien comme on l'aime, avec intrigue , suspense et rebondissements ...
La seule difficulté du roman est la multiplicité de ces personnages qui apparaissent en flux constant au fil de la lecture , sachant que deux autres volumes sont prévus dans les mois à venir , on risque d'oublier un certain nombre de nos protagonistes en route, personnellement je me suis fait un petit glossaire que je pourrai ressortir lors des prochaines parutions, un dernier extrait pour le fun...
"Face à la débâcle , Vernon garde une ligne de conduite:il fait le mec qui ne remarque rien de particulier..."

OSCARWY - - 68 ans - 4 mars 2015