L'idée de départ me plaisait beaucoup. Il s'agit d'une jeune femme qui décide de renoncer à la tristesse et d'être gaie, car elle est devenue mère et ne veut surtout pas transmettre à ses enfants ce qu'elle a elle-même hérité de sa propre mère : une angoisse et une attitude dépressive devant la vie.

Cependant, même si le personnage est sympathique et attachant, le livre m'a semblé beaucoup trop long. Elle ne fait que répéter la même chose au fil des pages : les frasques de sa mère décédée, les méchancetés de ses nombreuses belle-mères (toutes très belles - apparemment son père, le philosophe, a beaucoup de succès - et toutes très mesquines avec elle), et moult anecdotes plus ou moins marrantes sur ses efforts pour conjurer la tristesse et contrer ses névroses. Même si il y a un style (un peu lassant) et de l'humour, j'ai trouvé que c'était trop peu pour faire un livre.

Saule - Bruxelles - 59 ans - 22 janvier 2016

Gai, ce livre l'est très peu et si je ne sais trop qu'en penser, c'est bien parce qu'il m'a paru inégal. Ayant lu tout récemment et pour la première fois Justine Lévy, je crois que trop de passages m'ont rappelé le style et les thèmes de "Rien de grave", ce qui m'a peut-être empêchée d'apprécier ce nouveau récit à sa juste valeur, parfois... Mais parmi ces passages que j'ai trouvés un peu répétitifs, et qui pourtant m'avaient charmée dans ma lecture précédente, j'ai trouvé des perles. Les thèmes de l'ascendance, de la transmission, de ce dont elle croit avoir hérité et qu'elle ne veut pas léguer à ses enfants sont puissants dans le livre. Lecture inégale pour moi donc, teintée par une sorte de redondance mais aussi marquée de tours de force.

Gabri - - 38 ans - 27 mai 2015