La France Big Brother
de Laurent Obertone

critiqué par Hexagone, le 31 janvier 2015
( - 53 ans)


La note:  étoiles
Le Parti vous regarde...
Je n'ai pas lu France Orange Mécanique, UTOYA m'avait ravi, quand à La France Big Brother ce fut un régal de le lire.
Les socialos-bobos-centristes-ump en prennent pour leur grade et leur idéologie.
Obertone frappe fort, il ne craint personne, c'est plutôt ceux du camp adverse qui ont peur puisque ce jour, M. Askolovitch a refusé de débattre.
Pourfendeur de la pensée unique, de la double-pensée, du droit de l'hommisme, de la féminisation, du féminisme, du multiculturalisme, de la mixophilie et surtout de la grande manipulation des médias et de la société du spectacle,
Il faut être un peu maso pour aimer Obertone.
Il nous envoie dans les gencives notre lâcheté quotidienne, l'abandon de notre culture, de nos mœurs et surtout l'incroyable facilité avec laquelle une poignée de dirigeants sont parvenus en quelques années à cadenasser le débat.
Obertone donne beaucoup d'exemples dans ce livre, les Femen, sos racisme, les restos du cœur etc.
Une France molle, obèse, avachie dans son sofa en attendant que le sauveur arrive.
Une bande d'assistés égoïstes, abreuvés de débilités, vous savez ce " Fameux temps de cerveau disponible ".
Je ne sais pas pour qui roule Obertone mais c'est un écrivain qui est maintenant inscrit dans le paysage littéraire, il n'a que trente ans, donc on devrait le voir encore longtemps.
Et il devrait encore nous surprendre.
En dépit des grands médias qui le boycottent, ces fameux grands médias toujours enclins à prôner l'ouverture et le débat...
Un livre qui est dans le top des ventes, j'imagine que d'autres avis suivront.
Vous n'etes plus rien... 7 étoiles

Si La France Orange Mécanique se voulait être un document, avec des chiffres, des témoignages et des sources à l’appui, La France Big Brother est clairement un pamphlet dirigé contre le « Parti », entendre, le Système qui s’est organisé en vue de phagocyter la marche du monde. Laurent Obertone n’améliore pas sa réputation avec ce texte qui dénonce certains des mécanismes qui tendent à assurer la mainmise de l’oligarchie (Le Parti, le système) sur les rouages de la société française.
C’est en quelque sorte une énième variation de la fameuse théorie du complot : il y aurait donc une coterie parmi les dirigeant effectifs du pays afin d’assurer leur emprise sur le reste de la population représenté par un certain « M.Moyen » qui reçoit des lettres venant de divers membres du Parti...à travers ces lettres, L.Obertone explique quelle est la méthode et quels sont les aspects de la domination de ce système sur notre société. Sauf que...
Jusqu’à la conclusion du livre, on pourrait en effet penser qu’Obertone veut donner corps à ce fameux complot des élites, mais en réalité, c’est les individus eux-même, le fameux M-Moyen qu’il fustige. Cet individu, qui au fil du temps renonce à son libre-arbitre, à son indépendance, à sa liberté afin de les troquer contre la recherche de la sécurité, du confort intellectuel et physique, d’une vie douce mais terriblement vide. Donc oui, des opportunistes parviennent à instiller le poison du post-modernisme et de la pensée mondialiste indifférenciée au point de pourrir les fondements de la société, mais ils le font car on leur demande de le faire...ce sont les populations qui ont peur de vivre leur vie qui laissent se mettre la laisse et la muselière.
La forme de ce livre dessert un peu le fond : il s’agit certes d’un pamphlet mais il manque au lecteur de la rigueur dans la présentation des faits. Trop souvent, l’auteur donne l’impression de régler des comptes, il est parfois à la limite de l’insulte (les paragraphes sur F.Hollande sont très violents par exemple). On comprend qu’Obertone veut secouer son lecteur mais je pense que ce ton est contre-productif. Car par ailleurs, ses constats sont toujours pertinents et souvent ses démonstrations sont parfois très bien tournées (le rôle de l’école ou celui du prétendu « féminisme » par exemple). Le plus gros problème du livre cependant est qu’il ne sera lu que par des convaincus et qu’il n’est pas utile de prêcher des convertis, le risque est une fois de plus de porter un coup d’épée dans l’eau.

Vince92 - Zürich - 47 ans - 23 juin 2016


Totalitarisme pas mort 9 étoiles

Notre beau pays serait-il tombé sous la coupe d’une dictature archaïque de type « Big Brother » (1984), cet esprit omniscient et omnipotent qui voit tout, contrôle tout, décide de tout et ne laisse à l'individu que sa solitude, sa faiblesse et son incapacité à réagir ? Quand on sait que le célèbre roman de George Orwell fut écrit en s’inspirant des méthodes de propagande et de coercition du régime stalinien, on peut pousser les hauts cris et rester persuadé qu’Obertone exagère, qu’en France, on n’exécute pas les opposants d’une balle de révolver dans la nuque et qu’on n’envoie pas plus les dissidents au Goulag que les intellectuels en asile psychiatrique. Et pourtant la tyrannie politique et médiatique est partout présente, plus insidieuse, plus efficace, plus achevée, moins rustique, moins primaire et moins barbare, car parée des plumes chatoyantes de la morale, de la démocratie et des fameuses et indéfinissables « valeurs de la République ».
Dans cet essai aux allures de pamphlet comme peu d’auteurs n’osent en écrire aujourd’hui, de peur de tomber sous les fourches caudines du politiquement correct, l’auteur démontre point par point que tout ce qu’a décrit en son temps Orwell se retrouve sous une forme ou sous une autre dans notre société. Le citoyen lambda est matraqué, bombardé à longueur de journées par le flot ininterrompu d’une propagande assurée par les politiciens, les journalistes, les publicitaires, les artistes, les religieux et autres « people » plus ou moins célèbres. Toutes ces belles consciences répètent à l’envi des mensonges qui deviennent des vérités, prônent des déviances qui se transforment en normes et surtout manient l’anathème avec ardeur, diabolisent et condamnent sans appel tous ceux qui ne pensent pas comme eux, les ruinent dans des procès en sorcellerie et les acculent à l’exil ou à la mort sociale. Toutes les valeurs naturelles sont perverties, inversées, pour mieux déstabiliser la société, la rendre malsaine, fragile et surtout idiote et soumise. Sans crainte ni du ridicule ni du paradoxe. « On abhorre la peine de mort et on adore l’euthanasie. On assure que la famille est une infernale norme archaïque, mais il faut absolument que tout le monde y ait accès. On vomit l’esclavage et on ne rêve que d’avoir des gens à son service. L’immigration massive, qui n’existe pas, est une chance qui rapporte, car les immigrés, qui n’existent pas, vont payer nos retraites, nous enrichir comme ils n’ont pas enrichi leur pays d’origine, faire les travaux dont on ne veut pas et remédier à notre basse fécondité, même s’ils sont deux fois plus au chômage que nous, même si nos retraites sont plus impayables que jamais et même si le gouffre de la Sécu ne cesse de grandir », écrit Obertone. Il faut lire « La France Big Brother », même si sa lecture désole, attriste ou enrage, ne serait-ce que pour découvrir combien le mal est profond, enraciné et quasiment incurable, ne serait-ce que pour ne pas mourir idiot en racontant : « Je ne savais pas », « Je n’aurais jamais imaginé » ou « Cela ne concerne que les autres »…

CC.RIDER - - 66 ans - 7 juin 2016


toute les vérités ne sont pas bonne a dire 10 étoiles

je comprends pourquoi les médias boycottent!!
lire ce livre devrait ouvrir les yeux a certains

Jefg - - 50 ans - 20 mars 2015