L'âge d'amour
de Jacques Lanzmann

critiqué par Lecassin, le 28 janvier 2015
(Saint Médard en Jalles - 68 ans)


La note:  étoiles
Initiation...
J’aime bien Jacques Lanzmann pour en avoir lu une dizaine…
Et puis, je tombe sur celui-ci : « L’âge d’amour », avec l’indication « le premier roman érotique de Jacques Lanzmann ». Bon… le « premier roman érotique »… Pour moi, tous les Lanzmann sont un peu (ou un peu plus) érotiques (« La baleine blanche », « Rue des mamours »…), sauf peut-être ceux du début. Quoi de plus « normal » pour le créateur, en 1963 avec Daniel Philipacci et Franck Ténot du magazine « Lui » dont il fut le rédacteur en chef de 1963 à 1968 ?

Albina, dite Nana, a treize ans, elle vit dans un taudis et n’a qu’une envie : s’en sortir. Sa mère fait des ménages « chez les riches » du Cap d’Antibes, dont Gary Chapmann, un écrivain dans la quarantaine. C’est lui qui initiera Albina à l’amour…

Albina, un mix de « Lolita » de Nabokov et de « Zazie » de Queneau, certes… « L’âge d’amour », un roman érotique, certes…Mais il y a l’âge d’Albina : 14 ans… Même de Lanzmann, je ne suis pas à l’aise dans ce genre de texte quand il met en scène une ado aussi crûment. Je sais, c’est peut-être un peu rétro comme sensation, mais bon… pas pu finir le bouquin… malgré le style flamboyant de l’auteur.