Le cahier de Maya
de Isabel Allende

critiqué par Monocle, le 28 décembre 2014
(tournai - 65 ans)


La note: étoiles
On m'a donné le prénom de Maya
Maya était pourtant une petite fille sage, gaie et vive, entourée de l'affection des siens et voilà qu'à l'âge de l'adolescence elle sombre dans l'alcool, la délinquance et la drogue.
Elle devra se réfugier à Chiloé, petite île du Chili, au sud du monde où elle pourra échapper à son passé. Elle saura profiter de cette retraite pour se découvrir et comprendre ses racines.

Je n'ai pas retrouvé la grande Isabel Allende de la maison aux esprits dans ce roman, mélange de tous les genres.
Il y a ici des passages très durs mais par moments j'ai ressenti des enchaînements un peu "faciles".
eros et thanatos 10 étoiles

Dans ce roman haut en couleurs, aux personnages hors du commun, Isabel Allende poursuit son analyse des blessures de la vie, et du long chemin parfois nécessaire pour se sortir de la détresse dans laquelle nous enferment, parfois, les aléas de l’existence. Le personnage-titre, Maya Vidal, nous fait partager les quatre saisons de son journal, écrit pendant son séjour rédempteur sur l’île de Chiloe. Le récit alterne entre le quotidien vécu dans cette région reculée du Chili, où elle a trouvé refuge auprès de celui qu’elle pense être son grand-oncle, et les étapes de sa descente aux enfers en pleine adolescence, dans une Las Vegas fidèle à sa réputation sulfureuse, gangrenée par la corruption et la violence, pour les quelques dollars de plus permettant de s’acheter sa dose quotidienne. Une histoire forte, où l’émotion atteint parfois la limite du soutenable lorsqu’il s’agit de décrire la face sombre de la "Ville du péché" ou bien les "Années Pinochet". Une réussite…

Jfp - La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans - 14 mars 2022
Première découverte d'Isabel Allende 4 étoiles

Pour ma part je n'ai pas été emballée par l'histoire de cette jeune fille qui essaie de se reconstruire. Le récit s'étire en longueur et manque cruellement de dynamisme.

Alors que beaucoup de choses se racontent, on se perd justement dans le dédale des informations. Chaque personnage du roman a son côté sombre qui est exploité au cours de l'histoire. Ca aurait pu être un point intéressant mais c'est au final beaucoup trop alambiqué.

Je n'ai peut-être pas choisi le meilleur ouvrage de cette auteur, je renouvellerai donc quand même à l'occasion l'expérience.

Lolita - Bormes les mimosas - 39 ans - 6 décembre 2015